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Neige au 15 août

Giustina Porcelli (Scénariste), Stefano Turconi (Dessinateur)
Cycle/Série : 
Langue d'origine : Français
Aux éditions : 
Date de parution : 30/09/2004  -  bd
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Neige au 15 août

Au pays des fables, la Reine de cœur échappe de justesse à un attentat, grâce au secours des princes du royaume. L’agresseur est aussitôt pris en chasse, mais s’évapore subitement devant les yeux ahuris de ses poursuivants. Ca ne peut être qu’une terroriste gentilliste ! Les 3 grands méchants décident alors d’envoyer leur progéniture à Venise où se sont réfugiées les créatures imaginaires, que les hommes prennent pour des êtres humains ordinaires. Leur mission : trouver l’auteur de cet attentat raté de peu et lui faire mordre la poussière. Isabelle, Ruggero et Mélanie partent donc à bord de leur galion imaginaire pour la belle Venise. Dans la ville des doges se trouve les imaginés, c'est-à-dire tous les personnages inventés par les humains qui n’ont pas connus le succès. Mais dans l'ombre, ils cherchent à libérer la Fantaghenna : l'ère mythique qui verra l'avènement des personnages fabuleux.

Viva Italia

À un an, Giustina part vivre en Pouilles, province de Bari, où elle résidera jusqu’à 18 ans. Ensuite elle passe un diplôme de céramiste. En 1993, pour donner un nouvel élan à sa vie, Giustina revient à Milan pour fréquenter l'école de Bande dessinée de Savona, où elle restera trois ans. Elle y rencontre en 1994 Gianni Bono de la Walt Disney Company qui cherche de jeunes recrues pour le premier et expérimental cours Création à l’écriture de l'histoire de l’Académie Disney.

Né à Milan, Stefano Turconi fréquente lui le lycée artistique et entre à l'Académie Disney après avoir obtenu les diplômes de l'Académie des Beaux Arts de Brera et de l'Ecole d'Art du Château Sforzesco. Il est l’élève de G. B. Carpi et ensuite d'Alexandre Barbucci. Il entame sa carrière d'auteur de bande dessinée professionnel en 1997 avec une histoire pour Topolino. Il est également le dessinateur de la série Akameshi chez Soleil.

Quand le conte de fées tourne à la chasse à l’homme

L'histoire et les dessins sont sympathiques avec les rues de Venise qui grouillent de personnages imaginaires connus ou non. L’idée de départ selon laquelle les méchants imaginaires ont finalement gagné est amusante. Elle permet de mettre en lumière des méchants pas toujours mauvais, et des gentils pas toujours adorables. Le graphisme de Turconi est surprenant, il faut quelques planches pour s’y faire mais il rend très bien l’atmosphère féerique qui se dégage de Venise. L’histoire n’est pas un conte de fée et c’est tant mieux. L’assassin, dont je ne dévoilerai pas le nom, est un personnage que l’on a l’habitude de voir plus doux et calme. Sans aller jusqu’à un Shrek, cet album est bien mené dans une ambiance qui va parfaitement avec Venise la mystérieuse. Un album sympathique qui mérite le coup d’œil.

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