Genefort et Wul
On ne va pas ici faire un résumé des carrières de Laurent Genefort, l’auteur d’Omale, et de Stefan Wul, auteur de L’orphelin de Perdide. Rappelons cependant que l’œuvre de Wul fait l’objet depuis quelques années d’adaptations graphiques de qualité chez Ankama puis chez Glénat. Laurent Genefort, qui a dirigé la réédition des œuvres de Stefan Wul chez Bragelonne, se charge ici de l’adaptation de Noô, dernier roman de Wul publié en 1977. On y découvre les aventures de Brice, adolescent perdu dans la jungle du Venezuela et qui se retrouve ensuite sur la planète Soror où il accompagne son père adoptif, Jouve Déméril. Soror est une planète qui abrite plusieurs espèces et qui est en proie à une agitation prérévolutionnaire. Et maintenant, on passe au tome 2 !
Le voyage au-delà de soi
Brice et ses compagnons Hag et Xam suivent le groupe de Jouve pourchassé par les forces gouvernementales. Ils pénètrent dans une zone où le Noô, substance hallucinogène très dangereuse pour l’homme, est très active. Tandis que d’autres craquent, Brice survit et Hag tue une espionne, dont le rôle a été révélé par le Noô. Puis ils retrouvent l’extraterrestre Maïeure Konake du Kayel avec qui ils ont conclu une alliance pour renverser le gouvernement. Brice se pose beaucoup de questions par rapport à ce père obnubilé par la Révolution. Vont-ils réussir à mieux se connaître ? Les voici en tout cas partis pour le continent de Subral où les attendent un groupe important de révolutionnaires.
Un graphisme époustouflant
Le scénario proposé par Genefort respecte les grandes lignes du roman, il faudra avoir le 3e tome en main pour juger de l’ensemble. Il faut ici par contre souligner l’exceptionnel travail d’Alexis Sentenac, repéré sur Carthago Adventures ou Siberia 56 de Christophe Bec. Aussi à l’aise pour dessiner les personnages que les étendues désertiques, ou luxuriantes, de Soror, Sentenac livre des planches fascinantes. À lire et vivement la suite !
Sylvain Bonnet
La chronique de 16h16 !