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Obergeist

Tony Harris (Dessinateur), Dan Jolley (Scénariste), Ray Snyder (Encrage), Eric Bufkens (Traducteur)
Langue d'origine : Anglais US
Aux éditions : 
Date de parution : 31/05/2003  -  bd
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Obergeist

Bulle Dog est un éditeur de bande dessinée aux créneaux multiples. Il publie du polar (Balle Perdue, 2 tomes), de la fantasy (Balades et sagas, 2 tomes), de l’humour (Le Guide du célibataire) mais également de la BD américaine (Camelot 3000, 2 tomes). En général, les auteurs ne sont pas encore vraiment connus. C’est le cas de Dan Jolley et Tonny Harris en France. Pour avoir une meilleure idée de leur production, vous pouvez vous rendre sur leur site internet : http://www.bulle-dog.com

L’avenir peut-il surgir du passé ?

Jürgen Steinholtz est un des pires salauds qu’ait jamais porté la Terre. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il était un des grands maîtres de l’eugénisme et torturait allègrement des Juifs dans les camps de concentration. Jusqu’au jour où l’horreur de la Shoah, et de ses actes, lui a sauté aux yeux lors d’une expérience sur un de ses patients ayant quelques pouvoirs télékinésiques. Révolté, Jürgen finira dans la fosse commune du camp. Cependant, la mort n’apaisera pas ses tourments. Après un temps infini sous la terre, il a l’opportunité de revenir dans le futur pour tenter de racheter ses fautes avec quelque chose qui équivaudrait à des supers pouvoirs. Mais qui sont vraiment ceux qui l’ont ramené à la vie et dans quel but ? Et surtout Jürgen peut-il échapper à son passé ?

Dérangeante…


Sous ses dehors de grosse BD d’action, Obergeist est un tantinet dérangeante. Prendre un ancien nazi comme héros est un pari risqué. Même s’il change par la suite, puisque cet album est d’abord une grinçante histoire de rédemption, on ne peut le prendre totalement en sympathie. Ce sentiment correspond bien à ce récit qui soulève les questions du rachat et du pardon, tout comme il a le mérite de rappeler l’horreur des camps de concentration. Voilà une BD qui peut faire réfléchir tout autant qu’elle distrait et qui est aussi grave que légère selon les moments. On peut d’ailleurs lui reprocher les deux aspects. Au final, on conseillera de tourner les pages d’Obergeist, ne serait-ce que pour se faire sa propre opinion.

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