- le  

Oracle - 2 : L'esclave

Ronan Le Breton (Scénariste), Bertrand Benoit (Dessinateur)
Cycle/Série : 
Langue d'origine : Français
Aux éditions : 
Date de parution : 14/05/2014  -  bd
voir l'oeuvre
Commenter

Oracle - 2 : L'esclave

Ronan Le Breton est un auteur breton. Il participe activement à des projets d’écriture en lien avec la culture Celte, comme les fameux Les contes de l’Ankou, Les légendes de la table ronde ou encore Arawn.

Bertrand Benoit est au dessin dans cet épisode de la série. Son association avec Ronan Le Breton n’est pas la première : ils ont aussi travaillé ensemble sur le tome deux des chroniques d’Arawn.

L’esclave épris de vengeance.
 
Akilon est le fruit d’une relation illégitime entre la femme d’un seigneur Thrace et Zeus ; il n’a pas d’autre choix pour sauver sa vie que de s’enfuir alors qu’il est encore tout jeune. Il fera ce qu’il faut pour survivre, jusqu’à être fait prisonnier de guerre.

Mais rien ni personne n’empêchera ce guerrier d’assouvir sa vengeance. Et pour cela, il fera des rencontres et des alliances décisives…

Un second tome dans la continuité du premier.


Nous avons ici le second tome d'une série dont la ligne directrice est la vengeance d’humains sur les dieux de l’olympe. Bien que la liaison ne se fasse que par le personnage de l’Oracle, l’ensemble avec le premier récit reste très cohérent.

Le nouveau duo aux rênes de cet album fonctionne bien. Le dessin est incroyable, particulièrement dynamique et précis, il oriente formidablement bien la lecture. Il y a un vrai souci du détail dans le travail de Bertrand Benoit, et une seconde lecture de l’album pour profiter pleinement du dessin n’est pas de trop. La couleur est maitrisée, avec un beau travail sur les ombres.

L’histoire est plus complexe que dans le tome 1. Nous retrouvons le jeune Homère qui a pris quelques années et quelques kilomètres dans les jambes, ainsi que son maître, l’Oracle, qui va lui raconter l’histoire de cet esclave. Malgré un trait épique bien présent tout au long de l’album, il est parfois un peu difficile de suivre tous les rebondissements, les trahisons, et les manœuvres des différents protagonistes.

Nous ressentons clairement les limites du format one shot, et je pense qu’un album en deux tomes ou un double album aurait permis plus de précision dans l’histoire. Il n’en reste pas moins un album plaisant, qui se laisse lire d’une seule traite tant le résultat réussit à happer le lecteur.

Genres / Mots-clés

Partager cet article

Qu'en pensez-vous ?