- le  

Paris

Théophile Gautier (Scénariste), Marion Mousse (Scénariste, Dessinateur), Marie-O. Galopo (Coloriste)
Cycle/Série : 
Langue d'origine : Français
Aux éditions : 
Date de parution : 30/04/2005  -  bd
voir l'oeuvre
Commenter

Paris

A en croire le blogueur du Monde de Maeliova, (http://hulot.blogspirit.com/), Marion Mousse, qui s’appelait encore Pierrick, écrivait déjà avec un certain talent des scénarios de BD il y a une dizaine d’années. Depuis « ce boulimique de travail » (dixit son éditeur) a fait du chemin et enchaîne les projets dans la collection Treize étrange : Phinéas en format poche et deux trilogies pleines d’aventures : piraterie avec Moonflet (sur un scénario d’Igor Szalewa) et cape et épées avec l’adaptation du Capitaine Fracasse dont il signe ici le dernier tome. Né dans la Drôme en 1974, Marion Mousse vit maintenant à Grenoble.

Coup de théâtre sans coup de grâce

La troupe des comédiens est doublement affligée : Matamore est mort et Isabelle, toujours entre les mains de son ravisseur. Le baron ne partage pas l’espoir de Blazius qui pense qu’à Paris, ils trouveront soutien et indices du lieu où Isabelle est retenue captive. Mais Agosti appâté par le gain est déjà sur les traces de la comédienne, fille de prince.
Cependant, le fier et fat duc de Vallombreuse ne se laissera pas facilement déposséder, à défaut d’obtenir le cœur d’Isabelle, il s’obstine à ôter la vie à son heureux rival.

Légère baisse par rapport aux précédents


On retrouve avec plaisir le trait enlevé de Marion Mousse, le rythme soutenu (parfois un peu précipité mais comment faire autrement pour condenser dans trois albums le roman de Théophile Gautier ?) de son adaptation et l’esprit malicieux des répliques.

Il recourt encore avec bonheur à l’humour, notamment avec le comique de répétition à chaque fois qu’Agosti tente de délivrer Isabelle, il finit assommé!
Le dessin semble cependant moins travaillé, plus approximatif que dans les deux premiers tomes. Et la colorisation qui dans le deuxième opus instaurait diverses ambiances semble avoir pris cette fois le parti d’isoler des éléments ou des cases pour leur donner plus de relief ou donner une impression d’accélération ou au contraire d’arrêt sur image. Ces ruptures fonctionnent moins bien.

Saluons au passage l’idée éditoriale du coffret, qui permet de donner à ces parutions dans un format  un peu étrange la place qu’elles méritent dans nos bibliothèques !
Cet album clôt, sans l’apothéose que ses prédécesseurs nous avaient fait espérer mais honorablement, une série qui a revisité avec brio, panache et inventivité le roman de Théophile Gautier.

Genres / Mots-clés

Partager cet article

Qu'en pensez-vous ?