Cette bande dessinée a été scénarisée et dessinée par Yao Fei-La, auteur chinois diplômé en science et technologie. C’est en 1994 qu’il commence à publier ses premières BD, et en 2007, Casterman publie en France La Rêveuse. Suivent alors Kana, et la série 80°C. Yao Fei-La est récompensé par le prix Jin Long, prix le plus important de la BD contemporaine en Chine.
Piller des tombes ?
En pleine révolution chinoise, les intellectuels étaient envoyés à la campagne pour y être rééduqués. Il faut dire qu’un culte du monde et des métiers ruraux était dressé dans tout le pays. Shen et Bouli arrivent donc dans ce monde méconnu d’eux, à côté des ouvriers et paysans considérés comme des héros par le gouvernement en place.
L’ennui se fait vite sentir, et la soif d’aventure de nos jeunes protagonistes les pousse vers la montagne, ses secrets et ses trésors. Descendant de pilleurs de tombes, Shen est accompagné de son copain Bouli, et de la jolie Ying, pour essayer de trouver des objets précieux à revendre contre des bonbons, seuls souvenirs de leur monde urbain regretté.
Mais la culture ancestrale chinoise, pleine de mythes et de légendes, se révèlera très présente dans la montagne…
Une histoire de fantôme.
Bien qu’en couleur et se lisant de gauche à droite, Pilleurs de tombes se rapproche grandement d’un manga.
Piller des tombes ?
En pleine révolution chinoise, les intellectuels étaient envoyés à la campagne pour y être rééduqués. Il faut dire qu’un culte du monde et des métiers ruraux était dressé dans tout le pays. Shen et Bouli arrivent donc dans ce monde méconnu d’eux, à côté des ouvriers et paysans considérés comme des héros par le gouvernement en place.
L’ennui se fait vite sentir, et la soif d’aventure de nos jeunes protagonistes les pousse vers la montagne, ses secrets et ses trésors. Descendant de pilleurs de tombes, Shen est accompagné de son copain Bouli, et de la jolie Ying, pour essayer de trouver des objets précieux à revendre contre des bonbons, seuls souvenirs de leur monde urbain regretté.
Mais la culture ancestrale chinoise, pleine de mythes et de légendes, se révèlera très présente dans la montagne…
Une histoire de fantôme.
Bien qu’en couleur et se lisant de gauche à droite, Pilleurs de tombes se rapproche grandement d’un manga.
Du côté du style de dessin, tout d'abord : on y trouve des visages assez peu détaillés, des expressions très accentuées, des déformations des visages pour exagérer des effets, ainsi que de grands yeux globuleux. Mise à part quelques planches, les décors sont assez pauvres et peu fouillés. La mise en couleur reste très simple et classique, mais correspond bien au style employé.
Au niveau scénario, l’ensemble est cohérent et linéaire. Néanmoins, le manque d’originalité se fait vraiment sentir. La fin est prévisible, et le manque de rebondissements ne permet pas au tout d’être palpitant. L’action bien présente et les quelques pics d’humour permettent toutefois de passer un bon moment.
En somme cette BD ne sera pas LA BD de l’année. Sans laisser un souvenir impérissable, la lecture reste agréable, et plaira surement aux enfants et jeunes adolescents.
Au niveau scénario, l’ensemble est cohérent et linéaire. Néanmoins, le manque d’originalité se fait vraiment sentir. La fin est prévisible, et le manque de rebondissements ne permet pas au tout d’être palpitant. L’action bien présente et les quelques pics d’humour permettent toutefois de passer un bon moment.
En somme cette BD ne sera pas LA BD de l’année. Sans laisser un souvenir impérissable, la lecture reste agréable, et plaira surement aux enfants et jeunes adolescents.