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Planetary

John Cassaday (Dessinateur), Laura Depuy (Coloriste), Warren Ellis (Scénariste), Alex Nikolavitch (Traducteur)
Cycle/Série : 
Langue d'origine : Anglais US
Aux éditions : Collection :
Date de parution : 29/02/2004  -  bd
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Planetary

Warren Ellis a fait ses débuts chez Marvel. Il a participé, entre autres, à des séries comme Thor ou eXcalibur. Après un passage chez DC, il entre aux éditions Wildstorm où il crée DV8 et Stormwatch. Ce n’est que plus tard qu’il développe Authority et enfin Planetary. John Cassaday a dessiné pour différentes maisons d’édition avant d’arriver chez Wildstorm où il collabore à nouveau avec Warren Ellis. Sa principale participation étant sur Desperadoes. Depuis 1998, il s’investit principalement sur Planetary.

Les archéologues de l’étrange

Jakita Wagner a traversé tout le désert américain pour retrouver Elijah Snow. Elle propose à ce dernier de travailler avec elle pour une société du nom de Planetary. Le travail est simple, il consiste à enquêter sur tous les phénomènes bizarroïdes qui ont traversé le siècle dernier, c’est à dire depuis 1900. Sa première mission n’est pas des moindres, elle consiste à retrouver un personnage connu à son époque, le docteur Alex Brass, plus connu sous le nom de Docteur Savage. Cette première découverte pousse nos amis de Planetary d’un continent vers un autre à la recherche du passé tels des archéologues de l’étrange.

Un regard nostalgique sur la culture américaine

qui composent ce premier tome de Planetary, c’est toute la culture du comics américain des années 40 qui est dépoussiérée. Doc Savage, Gozzila ou la bonne ambiance noire des pulps de l’époque sont remis au goût du jour. Warren Ellis se pose en observateur de notre passé récent et tout comme avec Authority, c’est un regard chargé de nostalgie qu’il porte sur le siècle passé et sur ce qui correspond à l’âge d’or du comics américain. Coté dessin, John Cassaday a bien compris l’ambiance et l’émotion que veut transmettre Warren Ellis. On est bien loin des stéréotypes et des clichés du comics actuel avec ses supers héros tous beaux et tous propres. A conseiller aux nostalgiques, à ceux qui veulent retrouver l’ambiance des premiers jours ou tout simplement à ceux qui veulent découvrir ce que l’on appelait à l’époque les pulps et les comics.

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