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Possession

Lynne Ewing ( Auteur), Emmanuel Pailler (Traducteur)
Langue d'origine : Anglais UK
Aux éditions : 
Date de parution : 30/09/2006  -  livre
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Possession

Dans les épisodes précédents…

Séréna, Vanessa, Tianna, Catty et Jimena, les Filles de la Lune, sont toujours en lutte contre l’Atrox, cette entité maléfique dont le seul but est de conduire l’humanité à sa perte. Leurs pouvoirs de jeunes filles en fleur ne sont pas de trop pour lutter contre les Suiveurs, les serviteurs de l’Atrox. Evidemment les choses se sont compliquées depuis que le Suiveur Stanton, l’amant de Séréna, a détruit Lantfried le puissant infidus (ainsi sont nommés les Suiveurs traîtres) en l’emprisonnant dans ses souvenirs, et se couronnant ainsi Prince de la Nuit, brisant ainsi la relation fragile qui l’unissait à la Fille de la Nuit. Les événements sont d’autant plus complexes qu’approche l’heure fatidique, le fameux dix-septième anniversaire de Séréna, âge auquel toute Fille de la Nuit doit faire un choix entre perdre ses pouvoirs et le souvenir de ce qu’elle avait été, ou bien disparaître pour devenir une entité différente comme un ange gardien par exemple. L’avenir est donc plus qu’incertain pour nos héroïnes tandis que la guerre entre les Suiveurs et les infidi menace d’éclater dans le monde des ténèbres.

« Les soirées mousse font faire des trucs bizarres aux gens… »

Rien ne va plus. Depuis qu’une mystérieuse vieille femme en Cadillac noire l’a suivie dans les contre-allées sombres de L.A., Séréna est en proie à d’étranges sensations. Sa mémoire lui joue des tours, ses crises de noctambulisme s’enchaînent, de curieux rêves la possèdent, elle a de plus en plus le sentiment de n’être plus vraiment elle-même, et, oh mon dieu, elle est en proie à de violentes bouffées de désirs sexuels.

Heureusement, et alors que s’accroît la fréquence de ses escapades polissonnes, Séréna finit par prendre conscience de l’effroyable vérité : elle est possédée !!!

« C’était à l’intérieur de moi-même que ça se passait… »

Grâce à l’aide des autres Filles de la Lune, Séréna découvre l’identité de la vieille femme en Cadillac Noire qui ne cesse de la suivre : Aura Triton. Puis, elle apprend qu’Aura Triton n’en est pas à sa première possession : elle avait déjà pris le corps de la starlette Ann Anderson dans les années 50.

Comment inciter Aura Triton à quitter le corps de Séréna ? Et comment balayer les perfides infidi et déjouer leurs pièges insidieux ?

« Elle n’avait rien mangé de la journée. C’était sans doute pour cela qu’elle se sentait si nerveuse, au bord des larmes. »

Série fantastique et réaliste (ou pas) sur la jeunesse dorée américaine, Les filles de la Lune (douze tomes à ce jour, ainsi que quatre autres via le spin-off Sons of the Dark) a connu un franc succès outre-Atlantique, brassant dans son sillage des milliers de lettres d’admiratrices éplorées et des dizaines de sites foisonnants d’inventivité (la palme revenant au test « Are you psychic ? » [http://www.geocities.com/daughters_ofthe_moon/power.html] – si vous avez le temps, matez aussi les fan dolls).

Servi par une écriture et une traduction digne des meilleures élèves de cours élémentaires, illustré par une série de couvertures fascinantes, Les filles de la Lune séduit avant tout par son jusqu’au-boutisme de nanar clinquant et sirupeux pour dindes de luxe en chaleur.

Lynne Ewing, qu’on nous présente comme « consultante pour les adolescents en difficulté » (!) et qui avoue puiser son inspiration dans le courrier de ses lectrices, s’enfonce ainsi au fil des pages dans une puérilité bourgeoise faussement féministe qui s’avère surtout un hymne à la petite pouf moderne et fière de l’être.

Des filles bien sous tout rapport

Fascinées par une sexualité de surface jamais consommée, les Filles de la Lune vivent dans un luxe étalé, méprisent la pauvreté et passent leur temps à dandiner leurs postérieurs qu’elles affinent grâce à un régime soigneusement élaboré .

Ces légers excès de nourriture ne les empêchent de s’affirmer en tant que femmes, notamment au travers de leurs tenues vestimentaires d’une classe distinguée.

Et, soyez rassurés, les Filles de la Lune restent décentes car elles ne consomment ni alcool, ni cigarettes…

Dans une profusion de couleurs chamarrées (orange, jaune, doré, rouge, rose, mauve), Lynne Ewing peint, sur fond d’histoire mystique balourde à la Charmed, le rêve des jeunes filles d’aujourd’hui. C’en est presque émouvant, quelque part.

Par souci d’objectivité, je vous propose l’avis de Jessica :
« les filles de la lune ...ces livres sont trop mantal !!!! je les a dores et en passant " ALLO CHABELLE !" ouin je disais a ceux qui aime ces livres la DEVOREZ LES ! ils sont trop bon et les filles de Lune son trop belle et mon t'chik STANTON luiii yeeer ke trop beaauu enfin vs comprandrer si vous lisez le premier livre avec Vanessa ,,, bonne lecture ! » [source : http://www.ricochet-jeunes.org/parudet.asp?livrid=5459]

Bref si voulez que vos enfants écrivent aussi bien, achetez Les Filles de la Lune.

« Séréna chassa tous ces raisonnements de ses pensées, et sa sérénité revint. »

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