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La Fille du Roi pirate

Langue d'origine : Anglais
Aux éditions : 
Date de parution : 08/03/2023  -  livre
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Prenez la mer avec Alosa dans La Fille du Roi pirate chez Stardust

Embarquez sur le Night Farer et découvrez la nouvelle saga de Tricia Levenseller, l’autrice à succès de La Reine des Ombres (Hugo & Cie, collection Stardust).

Fille du terrible Kalligan, roi des pirates, Alosa se voit confier une mission périlleuse : infiltrer un bateau ennemi, le funèbre Night Farer, ainsi que trouver une mystérieuse et ancienne carte au trésor cachée sur celui-ci. Volontairement capturée, la jeune femme s’évade chaque nuit de sa cellule pour chercher cette fameuse carte et retrouver son père. Elle dispose de deux semaines pour y arriver, mais Riden, l’énigmatique et séduisant frère du capitaine, l’a à l’œil et ne semble pas dupe face à ses agissements suspects. Alosa réussira-t-elle sa mission, quitte à faire appel à sa double identité ?

De prime abord, Alosa est une jeune femme arrogante, qui pense contrôler la situation et qui n’a peur de rien. Elle est intrépide et elle a du mordant. De la part de la fille du Roi Pirate, qui règne en maître sur les mers, on n’en attendait pas moins. Pourtant, au fil des pages, on comprend qu’Alosa n’a pas le choix d’être forte : son père le lui a appris, parfois à la dure, mais aussi à se dépasser, et ce, pour servir ses propres intérêts et ses rêves de grandeur. N’ayant que son père, la pirate refuse, volontairement ou non, de voir que celui-ci la considère comme une arme redoutable avant toute chose. La dualité d’Alosa apparaîtra au fur et à mesure du récit avec cette partie d’elle-même qu’elle n’aime pas, qui lui coûte dès qu’elle fait appel à elle. Sa double nature fait d’elle un atout considérable pour ce roi imposant et oppressant qui n’accepte pas l’échec. Son arrogance n’est finalement qu’une façade, du moins en partie. Si Alosa reste téméraire et farouche, elle finit par perdre de sa superbe pour apparaître plus humaine quand tout ne se passe pas comme prévu.

L'empathie pour la vie humaine est une chose dont mon père a tenté de me débarrasser. Il croit avoir réussi. Comme la plupart des gens. Et tandis que je peux tuer des hommes mauvais sans aucun sentiment de culpabilité, la souffrance des autres me blesse autant qu'eux. Ça fait mal, mais j'arrive à le supporter. Des choses terribles arrivent à des gens qui ne méritent peut-être pas une telle punition. Le monde tient bon. Je tiens bon. Parce que je suis une survivante.

La jeune femme devra aussi composer avec Riden, le second du Night Farer, un pirate particulier, charmant et roublard, qui lui fera perdre de son assurance. L’attirance mutuelle entre les deux personnages donnera lieu à des dialogues savoureux et au jeu du chat et de la souris. Ce début de romance n’a rien de surprenant et l’évolution de leurs sentiments non plus, mais cela agrémente la mission d’Alosa d’un enjeu supplémentaire. Envoyée sur un bateau ennemi, elle se lance dans une véritable chasse au trésor pour retrouver le tiers d’une carte qui mène à une île pleine d’or et de trésors, mais gardée par les sirènes, ces créatures aussi belles que mortelles. Riden n'est autre qu’un élément perturbateur dont elle ne sait pas quoi faire, lui soufflant à la fois le chaud et le froid.

C’est un très bon premier tome dont l’univers reste un peu mystérieux, entre la magie et les sirènes et cette fameuse île mythique. Quelques éléments de piraterie, un peu d’action, un peu d’humour et d’impertinence et le tour est joué.

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