Une guerre au Moyen-Orient, une pandémie en Asie du Sud-Est et les intégrismes du monde sur leur trente-et-un. Nom de Dieu, qu'on m'amène le Dir. Com responsable d'un tel plan promo, on l'engage sur le champ !
Quoi ? Too much ? Mais non, mais non… Un roman de Dantec ça mérite bien un petit effort promotionnel. Après tout nous sommes en train de parler du dernier écrivain vraiment polémique de notre beau pays.
Enfin beau pays, beau pays… Ce n'est pas l'avis de tout le monde, à lire l'article dont le sieur Dantec s'est fendu pour le hors-série sur l'Irak de la revue Cancer. Loin de ces médias "consensuels" qu'il compisse tant, monsieur se lâche un peu et en remet une généreuse couche sur la mort de l'Europe, l'aphasie testiculaire de la France et tire à balles blindée sur ses têtes de turcs favorites : ceux qu'il considère comme les chantres de la non-pensée unique.
Dantec se gausse, ricane sur la fin prochaine de l'Europe, sur l'affairisme inassumé des idéaux de paix du gouvernement français. Dantec trouve opportun le déboulonnage d'un tyran crypto-stalinien, parce qu'il pense que celui qui lui succédera sera forcément moins pire. Dantec pense que nos allons dans le mur parce que nous avons rejeté une spiritualité qu'il aurait aimé chrétienne. Dantec pense que les Etats-Unis ont raison de partir en guerre. Que c'est la solution.
Dantec à tort !
La guerre n'est qu'un succédané de solution. Elle ne sauvera personne, sauf si l'on croit en un Au-Delà plus radieux. Il n'est, aujourd'hui, de christianisme hors du dogme. La démonstration de force des Etats-Unis est de l'ordre de l'incantatoire. Dantec pérore, mais a déserté le débat en s'exilant plutôt que de porter le combat sur le territoire de ceux qu'il vomit.
Il a choisi la facilité.
C'est à bon compte qu'il se donne le beau rôle.
Dantec à tort ! Mais, malgré tout, honnêtement tort.
Pas de posture dans ses indignations. Il ne les choisit pas par dandysme intellectuel. Il les croise sur sa route vers la vérité, et les affronte. Ses révoltes, sont contemporaines, mais ne sont pas à la mode, alors il est bien plus simple de le cataloguer dans les rangs de ses fameux "nouveaux réactionnaires".
Hors de ses fictions, qu'il ait tort, qu'il ait raison, au fond importe peu, dès l'instant qu'il parvient à sublimer sa colère pour nous livrer des pages de pure noirceur. Eaux fortes littéraires, gravées à l'acide sur l'acier du réel.
Il importe peu qu'il ait tort ou raison, si, au final, il est encore capable de susciter en nous le besoin de réfléchir. De faire de nous des acteurs de la lecture. Car Dantec est un auteur vivant. En quête. Qui cherche.
Toujours.
Un jour viendra où il se fossilisera. Un jour peut-être pas si éloigné que ça. Un jour il deviendra un Céline, un Léon Bloy, ou même un Mallet. Stérilement aigri. Un jour il deviendra un vieux con. Un jour il deviendra détestable. Mais pour l'heure Maurice G. Dantec est un écrivain, toujours en pleine évolution malgré dix ans de carrière, et c'est pour cela qu'il nous intéresse, et méritait, nous semblait-il, un petit coup de projecteur.
Bienvenue donc ce soir, Mesdames et Messieurs, au Madison Square Garden pour assister en direct au combat du siècle :
Maurice G. Dantec vs The World.
Dantec sur le net :
Un fan site sérieux, extrêmement bien documenté et qui accède à de nombreux textes difficilement trouvables, dont le fameux Là Où Tombent les Anges, ainsi que des articles sur la vision du métier d'écrivain selon Dantec.
http://www.fidjii.fr.st/
Sur les projets musicaux musicaux de Dantec, deux liens incontournables :
Tout d'abord le site de Richard Pinhas, pape du tekno-rock français, consacré, non seulement à Heldon, mais aussi à Schizotrope, le projet connexe qu'il mène avec Dantec.
http://membres.lycos.fr
Et enfin le site de 25rpm, le label de Heldon, qui offre de nombreux morceaux en téléchargement.
http://www.25pm.com
Quoi ? Too much ? Mais non, mais non… Un roman de Dantec ça mérite bien un petit effort promotionnel. Après tout nous sommes en train de parler du dernier écrivain vraiment polémique de notre beau pays.
Enfin beau pays, beau pays… Ce n'est pas l'avis de tout le monde, à lire l'article dont le sieur Dantec s'est fendu pour le hors-série sur l'Irak de la revue Cancer. Loin de ces médias "consensuels" qu'il compisse tant, monsieur se lâche un peu et en remet une généreuse couche sur la mort de l'Europe, l'aphasie testiculaire de la France et tire à balles blindée sur ses têtes de turcs favorites : ceux qu'il considère comme les chantres de la non-pensée unique.
Dantec se gausse, ricane sur la fin prochaine de l'Europe, sur l'affairisme inassumé des idéaux de paix du gouvernement français. Dantec trouve opportun le déboulonnage d'un tyran crypto-stalinien, parce qu'il pense que celui qui lui succédera sera forcément moins pire. Dantec pense que nos allons dans le mur parce que nous avons rejeté une spiritualité qu'il aurait aimé chrétienne. Dantec pense que les Etats-Unis ont raison de partir en guerre. Que c'est la solution.
Dantec à tort !
La guerre n'est qu'un succédané de solution. Elle ne sauvera personne, sauf si l'on croit en un Au-Delà plus radieux. Il n'est, aujourd'hui, de christianisme hors du dogme. La démonstration de force des Etats-Unis est de l'ordre de l'incantatoire. Dantec pérore, mais a déserté le débat en s'exilant plutôt que de porter le combat sur le territoire de ceux qu'il vomit.
Il a choisi la facilité.
C'est à bon compte qu'il se donne le beau rôle.
Dantec à tort ! Mais, malgré tout, honnêtement tort.
Pas de posture dans ses indignations. Il ne les choisit pas par dandysme intellectuel. Il les croise sur sa route vers la vérité, et les affronte. Ses révoltes, sont contemporaines, mais ne sont pas à la mode, alors il est bien plus simple de le cataloguer dans les rangs de ses fameux "nouveaux réactionnaires".
Hors de ses fictions, qu'il ait tort, qu'il ait raison, au fond importe peu, dès l'instant qu'il parvient à sublimer sa colère pour nous livrer des pages de pure noirceur. Eaux fortes littéraires, gravées à l'acide sur l'acier du réel.
Il importe peu qu'il ait tort ou raison, si, au final, il est encore capable de susciter en nous le besoin de réfléchir. De faire de nous des acteurs de la lecture. Car Dantec est un auteur vivant. En quête. Qui cherche.
Toujours.
Un jour viendra où il se fossilisera. Un jour peut-être pas si éloigné que ça. Un jour il deviendra un Céline, un Léon Bloy, ou même un Mallet. Stérilement aigri. Un jour il deviendra un vieux con. Un jour il deviendra détestable. Mais pour l'heure Maurice G. Dantec est un écrivain, toujours en pleine évolution malgré dix ans de carrière, et c'est pour cela qu'il nous intéresse, et méritait, nous semblait-il, un petit coup de projecteur.
Bienvenue donc ce soir, Mesdames et Messieurs, au Madison Square Garden pour assister en direct au combat du siècle :
Maurice G. Dantec vs The World.
Dantec sur le net :
Un fan site sérieux, extrêmement bien documenté et qui accède à de nombreux textes difficilement trouvables, dont le fameux Là Où Tombent les Anges, ainsi que des articles sur la vision du métier d'écrivain selon Dantec.
http://www.fidjii.fr.st/
Sur les projets musicaux musicaux de Dantec, deux liens incontournables :
Tout d'abord le site de Richard Pinhas, pape du tekno-rock français, consacré, non seulement à Heldon, mais aussi à Schizotrope, le projet connexe qu'il mène avec Dantec.
http://membres.lycos.fr
Et enfin le site de 25rpm, le label de Heldon, qui offre de nombreux morceaux en téléchargement.
http://www.25pm.com