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Promenons-nous

Jacques Azam (Dessinateur), Jean-Louis Fonteneau (Scénariste)
Cycle/Série : 
Langue d'origine : Français
Aux éditions : Collection :
Date de parution : 31/01/2005  -  bd
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Promenons-nous

Jean-Louis Fontneau aime à s’amuser avec les figures figées puisqu’on lui doit Le Père Noël cambrioleur (un roman aux Editions Milan) et L’Inspecteur Bayard (aux éditions Bayard !)… D’abord illustrateur pour la presse et l’édition jeunesse, Jacques Azam s’est lancé dans la BD jeunesse avec Cultiver la fleur qui pue et autres bêtises, vite suivi du tome 2 Faxer une andouillette et autres bêtises. De là à en déduire qu’il aime à arpenter les sentiers de traverse de l’absurde et du décalé, il n’y a qu’un pas…

Zinzin débile, Zinzin des bois

Zinzin, flanqué de son fidèle compagnon Gilou, un crapaud blanc, vit bien des aventures. Il doit échapper à l’appétit goulu de l’ogre Goul-Goul, aux tours de magie foireux de Nounouille la sorcière myope ou aux assauts répétés d’un rocher protecteur de la veuve roche et de l’orphelin caillou. La vie de Zinzin est un conte de fées qui aurait mal tourné, faut dire qu’il est sacrément buté mais pas toujours futé, le Zinzin.

Il n’était pas de foi, et il était une seule loi celle de Murphy…

Zinzin a un don : celui de se fourrer dans des situations pas possibles, fortement inspirées de l’univers des fables et des contes de fées mais décalées vers l’absurde. Qu’il intervienne pour sauver des oisillons de la gueule de l’ogre ou qu’il installe une balançoire pour sa bien-aimée, ça tourne à la catastrophe… La redoutable sorcière Pasdechance a dû se pencher sur son berceau.

Le dessin volontairement grossier renforce le comique de chaque scène. La caricature forcenée rappelle Reiser mais aussi le dessin animé Verte réalisé par Serge Ellisalde à partir du roman de Marie Desplechin.

Cet anti-héros prétentieux et malchanceux séduira les enfants lassés des mondes trop acidulés.

Les mini-histoires sans morale ni magie sauront sans doute les amuser. Les lecteurs en quête de récits oniriques ou initiatiques peuvent passer leur chemin et s’en aller promener vers des contrées moins parodiques.

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