Dans la Société, tout est programmé par les Officiels : qui aimer, où l’on travaille, quand on meurt. Le jour de sa Cérémonie de couplage, Cassia ignore encore qui sera son Promis. Sa nervosité s’accroît lorsque, alors qu’elle se lève, l’écran censé révéler les Promis reste noir. Cela ne peut signifier qu’une seule chose : le couple optimal. Un couple parfait. Avec Xander, son meilleur ami.

Alors qu’elle nage dans le bonheur et qu’elle décide d’activer la microcarte de Xander, le visage d’un certain Ky lui apparaît. D’abord terrifiée, on lui assure que c’était une erreur, mais elle décide tout de même d’entrer en contact avec ce garçon. Ce dernier lui fait découvrir l’écriture et la poésie, et Cassia tombe peu à peu amoureuse. Or en l’aimant, elle enfreint les lois de la Société et risque de briser Xander.

Mais lorsque Ky est envoyé combattre dans les Provinces Lointaines, Cassia ne se retient plus et décide de se rebeller…

 

 

Promise est un roman qui m’a fait penser à 1984 de Georges Orwell, où l’on trouve une société totalitaire, des guerres en arrière-plan (les Provinces Lointaines, ici), la Police de la Pensée (ici les Officiels), une crainte de trahir l’autre (avec ici une discussion sur le même thème entre Ky et Cassia), et parfois à Fahrenheit 451 de Ray Bradbury, où l’on trouve également une société qui contrôle les individus, avec des pompiers qui brûlent les livres dans des incinérateurs (ici le père de Cassia a un métier semblable, l’héroïne brûle le poème de son grand-père dans un tuyau d’incinération).

Sauf que dans Promise, je trouve que les personnages manquent de profondeur. Ils ne sont pas très intéressants à suivre, Cassia n’a rien de particulier qui fasse qu’on l’apprécie. On suit ses pensées, ses sentiments, mais ils sont assez neutres. Xander, quant à lui, n’est pas au premier plan et n’a pas non plus de vraie personnalité.

Le couple Ky/Cassia est assez fade. Ils sont naïfs, leur amour n’a pas de base solide, il n’y a pas non plus de vraie passion (en même temps, avec la Société, ils n’ont pas été habitués à déborder de sentiments). Cassia est d’autant plus neutre que c’est Ky qui mène la danse, le principal moteur. Ils sont assez maladroits, ce qui est assez compréhensible compte tenu du cadre, mais cela devient vite enfantin.

On trouve cependant des détails qui viennent enrichir le monde de Cassia, avec par exemple les étuis contenant trois pilules, les microcartes comportant toutes les données sur d’un Promis ou une Promise, la Cérémonie de couplage, avec quelques poèmes.
 
Promise n’est pas un roman que je retiens parmi mes favoris, mais il peut plaire à d’autres lectrices.