Pour l'heure Vink est l'homme d'une seule série en bande dessinée. Ce Vietnamien de 56 ans a commencé à dessiner les premières planches mettant en scène He Pao en 1983. A l'époque, Le Moine fou était publié dans le journal Charlie Mensuel. Depuis, Vink n'a plus jamais vraiment quitté son héroïne dont il signe le treizième tome sur les deux séries (Le Moine Fou et Les Voyages d'He Pao).
Un art martial pour héritage
He Pao est une jeune femme qui a su apprivoiser l'art martial du Moine Fou. Une technique de combat aussi spectaculaire et efficace qu'il est dangereux. On dit qu'il peut conduire à la folie... Et pourtant il est bien utile à He Pao dans sa quête de ses parents. Sur sa route, elle rencontre Tashi, un moine guérisseur tibétain qui va lui apporter bien plus que des conseils pour maîtriser son art. Aussi lorsqu'il est enlevé par des malfrats met-elle tout en oeuvre pour le retrouver.
Bien mais répétitif...
C'est toujours un plaisir et un confort de retrouver la série de Vink. Ses pastels sont toujours envoutants dans ce monde asiatique médiéval. C'est parfois superbe. Le seul reproche que l'on puisse faire à ce treizième tome est d'ordre scénaristique. S'il permet de découvrir une nouvelle facette d'He Pao (amoureuse), on a également une certaine répétition des thèmes autour de l'art martial du moine fou. Soit ses ennemis veulent l'obliger à leur enseigner, soit cet art menace sérieusement son équilibre mental. Résultat, la psychologie du personnage progresse mais son histoire pas vraiment. On a l'impression de tourner un peu en rond. Dommage car pour le reste c'est une très belle série dont chaque tome est un plaisir. Espérons que Vink ne s'enlise pas par la suite.
La chronique de 16h16 !
