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Quatre films d'imaginaire cette semaine au cinéma, dont celui de science-fiction  Chien 51 et une comédie sur Dracula.
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Quatre films d'imaginaire cette semaine au cinéma, dont celui de science-fiction  Chien 51 et une comédie sur Dracula.

Il y a de l'imaginaire dans les salles de cinéma cette semaine.

Chien 51 de Cédric Jimenez.
C'est LE film de la semaine. Adaptation du roman du même nom de Laurent Gaudé, il a un casting français de folie : Gilles Lellouche, Adèle Exarchopoulos, Louis Garrel, Romain Duris, Artus et Valeria Bruni Tedeschi...

En voici le synopsis : "Dans un futur proche, Paris a été divisé en 3 zones qui séparent les classes sociales et où l’intelligence artificielle ALMA a révolutionné le travail de la police. Jusqu’à ce que son inventeur soit assassiné et que Salia et Zem, deux policiers que tout oppose, soient forcés à collaborer pour mener l’enquête."

Il a bénéficié d'un sacré budget : 42 millions d'euros. C'est le deuxième film français le plus cher de l'année après le ratage Dracula de Luc Besson. Gros changement par rapport au livre, au lieu de la ville fictive de Magnapole, Cédric Jimenez a transposé l’intrigue à Paris. A voir si le pari est réussi.



Dracula de Radu Jude
Dracula est de nouveau de retour, encore et encore ! Sans doute moins bien distribué que celui de Luc Besson, ce Dracula du réalisateur roumain Radu Jude se classe dans le rayon comédie pour le prince des vampires.

La nationalité du réalisateur n'est pas innocente. Pendant qu'il tournait son film, un parti d’extrême droite a utilisé le Dracula "historique" comme emblème. Radu Jude a essayé de détourner leur intention. Ce sera par ailleurs sans doute un film étonnant avec un mélange d'images tournées à l'Iphone, de scènes générées par l’Intelligence Artificielle, d'animation et de plans plus traditionnels. Une curiosité donc. Et vous ne serez pas au bout de vos surprises. Une vingtaine de comédiens jouent dans le long métrage, interprétant une centaine de rôles en tout.

Voici le résumé : "Un acteur incarnant Dracula dans un restaurant de Transylvanie s’enfuit de la représentation, poursuivi par les clients et les propriétaires désireux de tuer le « vampire ». Parallèlement, un jeune cinéaste met sa créativité à l’épreuve des possibilités illimitées d’une fausse IA, créant un mélange surprenant d’histoires diverses, d’hier et d’aujourd’hui, sur le mythe originel de Dracula."

Un film qui aurait pu figurer dans Stoker et Dracula d'Adrien Party.



Black Phone 2 de Scott Derrickson

Vous aviez eu peur avec Black Phone 1 ? Scott Derrickson remet le couvert avec la suite de ce film d'horreur surnaturel dans lequel un téléphone ne cesse de sonner dans les rêves de l'héroïne.

Voici le résumé : "Depuis son enlèvement, Finney, aujourd’hui âgé de 17 ans, éprouve beaucoup de mal à reprendre le cours d’une vie normale, alors que rien ni personne ne saurait arrêter Gwen, sa sœur de 15 ans. Mais le sinistre téléphone se met à sonner dans les rêves de l’adolescente, où elle voit sans cesse trois garçons se faire pourchasser dans un camp de montagne appelé Alpine Lake. Déterminée à mettre fin à ces cauchemars et à en percer le mystère, Gwenn persuade son frère de se rendre sur place, malgré le blizzard qui frappe la station. C’est là qu’elle découvre l’horrible vérité derrière le lien entre l’Attrapeur et sa propre famille. Les deux adolescents vont alors devoir affronter un tueur que la mort a rendu presque invincible et à qui leurs destins sont beaucoup plus liés qu'ils n’auraient pu l’imaginer."

Au casting, on retrouve Mason Thames, Madeleine McGraw et Ethan Hawke (entre autres). Tout cela sur presque deux heures de film.


Deemak de Rafay Rashdi

Là aussi on est dans le fantastique. Mais attention, ce film ci sort vendredi !

Le casting se compose pour les rôles principaux de Bushra Ansari, Sonya Hussyn et Samina Peerzada

Le synopsis semble bien classique : "Une famille est confrontée à d’inquiétants phénomènes paranormaux qui mettent à mal la relation entre une belle-mère et sa belle-fille, les forçant à se demander si la véritable horreur est surnaturelle... ou tapie au cœur de leur propre foyer. Inspiré de faits réels."

On notera le "Inspiré de faits réels" sans essayer de sourire. Rafay Rashdi est un réalisateur pakistanais ce qui peut donner une touche différente à ce long métrage. En tout cas on est curieux. Mais première épreuve, il faudra trouver la bonne salle de cinéma. Seuls deux cinémas semblent l'avoir programmé, tous les deux à Paris.

 

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