Née au Québec, Rachel Corenblit vit à Toulouse. Philosophe de formation, elle a exercé plusieurs métiers avant de se tourner vers l’enseignement. Professeur des écoles depuis 1997. Elle est aujourd’hui maître formatrice à l’Université de Toulouse.

 

Dans ses romans,elle aborde notamment la question de l'acceptation de soi, de la différence, de la maladie. Elle trouve ses sources d'inspiration dans le théâtre, les différents métiers qu'elle a exercés et la vie quotidienne.

L'histoire

Dans ce roman, on suit la vie d’une jeune lycéenne du nom d’Angela (en rapport avec Angela Davis). Sa vie va aller de mal en pis, entre le divorce de ses parents, un chagrin d’amitié, son redoublement…

 

Et pour ne rien arranger, elle devient dépressive. Alors, elle trouve refuge dans un monde parfait. Son monde parfait, qu’elle imagine et visualise. Dans ce monde, elle rencontre l’amour de sa vie, se réconcilie avec sa meilleure amie et vit sans cette malédiction qu’elle est persuadée de subir.

 

La chose qui lui permet d’oublier ses problèmes, est la nourriture. Alors, il n’est pas rare qu’elle s’assoie sur le carrelage de la cuisine et vide le frigidaire. Ses parents bien que divorcés, veulent lui changer les idées. Alors, chacun leur tour l’emmène en vacances entre juillet et août.

 

Et c’est durant le mois d’août, tandis qu’elle passe des vacances en camping avec sa mère, qu’elle ouvre les yeux, relativise et retourne au lycée plus déterminée que jamais, à réussir cette nouvelle année scolaire

Mon avis

J’ai beaucoup aimé ce roman. Je me suis souvent identifiée au personnage d’Angela, car ses sentiments sont très bien exprimés. On a de la compassion pour elle au fur et à mesure de la lecture, et on s’y attache vite.