Junko Mizuno a su tirer son épingle du jeu dès son premier livre, Cinderella (2004), en se réappropriant des contes (La petite sirène, Hansel et Gretel) et en les transformant dans un style très rock 'n' roll qui est la patte de l'auteur.
Season of the witch
Orpheline ne connaissant que la décharge où elle a toujours vécu, Ravina ne ignore tout du monde extérieur et parle plus le langage des corbeaux que la langue des humains.
Mais un beau jour, une vieille femme vient trouver refuge au milieu de ces montagnes d'ordures et confie a Ravina sa baguette magique avant de mourir, car elle était une sorcière et c'est au tour de Ravina d'en devenir une...
A la recherche du bonheur
Quatre ans depuis la sortie de Pilou, l'apprenti gigolo (2010), Junko Mizuno nous entraîne de nouveau dans son monde graphique aux couleurs acidulées et à l'atmosphère sordide.
Contrairement à ses anciens livres au caractère érotique, Ravina the Witch se rapproche plus d'un conte pour jeunes ados et adultes. Ce conte original mélange le macabre avec une tendresse propre à l'auteur. On retrouve là les atouts d'un véritable conte fantastique, mêlé à un humour décalé porté par des personnages aussi loufoques qu'attendrissants.
Avec Ravina the Witch, Junko Mizuno confirme qu'elle est une artiste à part entière, très polyvalente et à l'imagination débordante.