Ah Pat Mills (le créateur de Marshall Law et de Slaine, souvenez-vous), Olivier Ledroit et leur série Requiem… on en finira jamais de cette série qui a marqué l’adolescence de nombre de fans de science-fiction, de fantasy et de jeux de rôles. Glénat s’est lancé dans la réédition de l’ensemble de la série, vaste entreprise qu’on ne peut souhaiter que très lucrative !
Après deux premiers volumes consacrés à la présentation du personnage (Heinrich, le jeune nazi amoureux d’une jeune juive, Rébecca, et réincarné en vampire), de l’univers (un au-delà dénommé Résurrection), le tome 3 nous entraîne à la rencontre de… Dracula himself (tremblez bonnes gens… Ah, il n’y en a plus ?).
Méfie-toi des apparences, Requiem
Requiem, alias Heinrich, se remémore le passé d’un vampire légendaire nommé Thurim, dont il est peut-être la réincarnation… Mais le passé attendra : toutes les armées vampires sont mobilisées pour lancer une contre-attaque sur la Lémurie en représailles à la destruction de la récolte d’Opium.
Les lémures se mobilisent, y compris Rébecca, le grand amour d’Heinrich, qui le hait… Mais que se passera-t-il s’il doit affronter un des loups-garous domptés par les lémures ? Comment réagira Rébecca ?
Une formule éprouvée
De l’amour et de l’érotisme, de la violence, de l’occultisme, et des vampires ou des monstres en veux-tu en voilà : le tome 3 de Requiem fonctionne selon une recette déjà éprouvée. Cela marche aussi pour tous les fans de la série, avides de retrouver un univers qu’ils ont adoré, fait de transgressions et de grandes cavalcades peintes par Ledroit. Bien sûr, il y a fort à parier que beaucoup resteront de marbre face à Requiem. Peut-être manqueront-ils quelque chose…