Dans le petit monde de la science-fiction comme dans celui de la Bande Dessinée, Jean-Pierre Dionnet est tout simplement une star. Il faut dire qu’il a participé ou été à l’origine des éditions Futuropolis et des Humanoïdes associés, des journaux Metal Hurlant et L’Echo des savanes, et de l’émission télé Les Enfants du Rock. Il a été aussi directeur de collection chez Albin Michel et conseillé BD chez Nathan, co-présentateur de l’émission Cinéstar sur TF1, animateur d’une émission de radio chez Skyrock (à l’époque où le mot rock avait encore de la signification dans le nom de la radio), chroniqueur à Télérama et producteur et présentateur de l’émission Cinéma de Quartier sur Canal +. Un CV déjà bien rempli et qui comporte également pas mal de scénario pour la Bande Dessinée dont il y a vingt ans Exterminateur 17 avec Bilal. L’an dernier, il a repris le personnage pour une trilogie avec le russe Igor Baranko qui mène en parallèle L’Empereur Océan.

Exterminateur 17 contre la mafia

L’androïde Exterminateur 17 est en guerre. Face à lui les pontes de la famille mafieuse Alessandro et la secte chinoise du Lotus blanc. Ces derniers cherchent à lui mettre la main dessus pour le détruire définitivement. De son côté, il part directement se jeter dans la gueule du loup en se rendant sur leur planète Ellis. Une opposition qui s’annonce serrée et dans laquelle même notre Androïde « efficace et parfait » devra faire preuve d’un peu de finesse pour s’en sortir…

Bof, bof

On l’avait déjà senti dans le premier tome, on est très, très loin de L’Exterminateur 17 de Bilal, qui était déjà loin d’être le meilleur album du dessinateur de La Trilogie Nikopol. Avec cette Trilogie d’Ellis, Dionnet nous entraîne dans des aventures pas franchement passionnantes, peu servies il est vrai par un dessin assez moyen. Bref, d’Exterminateur 17 la série n’en a que le nom. Et même si l’on fait abstraction du héros original, elle ne présente pas un grand intérêt. A oublier.