Régis Hautière est né en 1969. Après une maîtrise en philosophie et un troisième cycle en ingénierie de la connaissance, il a travaillé une dizaine d’années pour le festival BD d’Amiens. Depuis 2004, il a signé une vingtaine d’albums, notamment Le Dernier Envol (Paquet), Vents contraires et La Guerre secrète de l’espace (ces deux derniers chez Delcourt).
Reno est né en 1978. Il entre aux Arts décoratifs de Strasbourg, puis aux Gobelins à Paris, au département animation. Après un passage comme animateur 3D chez Sparks, il se lance dans la BD. On lui doit entre autres les dessins de Valamon (Delcourt). Il travaille aussi comme pour la société d’animation The bakery et réalise des illustrations pour la presse.
Un nouveau cycle commence
La fondation de Nao vient de faire une incroyable découverte : certaines espèces terriennes pourraient descendre d’Aquablue. Une fois l’hypothèse posée, Nao annonce à son peuple adoptif son souhait de poursuivre ses recherches sur place, ce qui suppose l’arrivée imminente d’une équipe scientifique.
Mais le précédent passage des terriens n’a pas laissé un très bon souvenir au peuple autochtone…
Retour sur la planète emblématique de la série
Après plusieurs albums passés à l’écart de la planète qui donne son nom à la série, on la retrouve enfin, et c’est peut-être ce qui l’empêchait de trouver un nouveau souffle ! Point de départ d’un nouveau cycle, l’histoire remet en scène les différents protagonistes la série, ce qui n’est pas une mince affaire au vu du nombre d’albums qui ont précédé le présent volume. Le fait est que Régis Hautière dispose d’une base suffisamment solide pour poser de nouveaux jalons, ce qu’il parvient à réaliser avec brio ici. On retrouve l’esprit du premier cycle d’Aquablue, pour un nouveau départ qui laisse augurer du meilleur pour la suite. Ce Retour aux sources s’adresse aussi bien aux nouveaux lecteurs qu’aux fans avertis, grâce à un récit bourré de références, sans pour autant rester obscure au néophyte.
Le dessin de Reno est au diapason : les planches magnifiques se succèdent, les décors sont de vraies réussites, avec un souci du détail constant. Les personnages ne sont pas en reste, les expressions sont bien travaillées et permettent de transmettre les sentiments qui agitent les différents protagonistes. S’il est toujours délicat de reprendre une série qui a déjà connu plusieurs dessinateurs, force est de constater que Reno s’en sort admirablement ; il apporte sa petite touche personnelle à la série, tout en restant dans l’esprit, à l’unisson du scénariste.
Ce Retour aux sources part en tout cas sur des bases solides, avec un récit fouillé, et des dessins superbes. Une belle réussite dont on attend la suite avec impatience !
Reno est né en 1978. Il entre aux Arts décoratifs de Strasbourg, puis aux Gobelins à Paris, au département animation. Après un passage comme animateur 3D chez Sparks, il se lance dans la BD. On lui doit entre autres les dessins de Valamon (Delcourt). Il travaille aussi comme pour la société d’animation The bakery et réalise des illustrations pour la presse.
Un nouveau cycle commence
La fondation de Nao vient de faire une incroyable découverte : certaines espèces terriennes pourraient descendre d’Aquablue. Une fois l’hypothèse posée, Nao annonce à son peuple adoptif son souhait de poursuivre ses recherches sur place, ce qui suppose l’arrivée imminente d’une équipe scientifique.
Mais le précédent passage des terriens n’a pas laissé un très bon souvenir au peuple autochtone…
Retour sur la planète emblématique de la série
Après plusieurs albums passés à l’écart de la planète qui donne son nom à la série, on la retrouve enfin, et c’est peut-être ce qui l’empêchait de trouver un nouveau souffle ! Point de départ d’un nouveau cycle, l’histoire remet en scène les différents protagonistes la série, ce qui n’est pas une mince affaire au vu du nombre d’albums qui ont précédé le présent volume. Le fait est que Régis Hautière dispose d’une base suffisamment solide pour poser de nouveaux jalons, ce qu’il parvient à réaliser avec brio ici. On retrouve l’esprit du premier cycle d’Aquablue, pour un nouveau départ qui laisse augurer du meilleur pour la suite. Ce Retour aux sources s’adresse aussi bien aux nouveaux lecteurs qu’aux fans avertis, grâce à un récit bourré de références, sans pour autant rester obscure au néophyte.
Le dessin de Reno est au diapason : les planches magnifiques se succèdent, les décors sont de vraies réussites, avec un souci du détail constant. Les personnages ne sont pas en reste, les expressions sont bien travaillées et permettent de transmettre les sentiments qui agitent les différents protagonistes. S’il est toujours délicat de reprendre une série qui a déjà connu plusieurs dessinateurs, force est de constater que Reno s’en sort admirablement ; il apporte sa petite touche personnelle à la série, tout en restant dans l’esprit, à l’unisson du scénariste.
Ce Retour aux sources part en tout cas sur des bases solides, avec un récit fouillé, et des dessins superbes. Une belle réussite dont on attend la suite avec impatience !