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Rire et mourir

Brian Bolland (Dessinateur), Alan Moore (Scénariste), Janine Bharucha (Traducteur), John Higgins (Coloriste)
Langue d'origine : Anglais US
Aux éditions : Collection :
Date de parution : 28/02/1999  -  bd
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Rire et mourir

Alan Moore… Qui ne le connaît pas ? Pilier incontournable des comics américains dans les années 80, il a à son actif une pléthore d’ouvrages dont les plus connus sont les Watchmen, V pour Vendetta, La Ligue des Gentlemen extraordinaires (dont il y a eu une adaptation cinématographique récemment), Swamp Thing ou encore From Hell. C’est un scénariste de talent qui sait mettre en scène un univers qui lui est propre et ce malgré le thème où les héros dont il a la charge.

C’est à Brian Bolland que l’on doit de nombreuses BD sur Batman. Il a aidé aussi à réactualiser le mythe Arthurien en dessinant Camelot 3000. Sur cette réédition de The Kiling Joke, il montre tout son talent de dessinateur.

Mais qui est le Joker ?

Une fois de plus le Joker est libre, et une fois de plus c’est après Batman qu’il en a. Il l’attire donc dans une fête foraine, celle en fait où il a travaillé avant de devenir le Joker. Pour attirer la chauve-souris masquée, il a besoin d’une proie. Il va la trouver en la personne du capitaine Gordon, le grand ami de Batman.

Le règlement de compte qui a lieu entre les deux personnages, fait apparaître que le plus fou n’est peut-être pas celui que l’on croit...

Des dessins mis au service d’un bon scénario.

Avec Rire et mourir, Alan Moore nous propose les origines du joker. Il déroule calmement son histoire en y insérant des flash-back sur le passé du Joker. Ces insertions sont effectuées d’une main de maître par des fondus enchaînés entre deux périodes. Il a sa place en tant que metteur en scène et nous donne l’impression de regarder un film. L’atmosphère qui en résulte n’est pas aussi sombre que Dark Knight mais elle reste palpable, tangible et peut mettre un peu mal à l'aise. D’autant plus qu’Alan Moore tend à nous prouver que Batman n’est peut être pas aussi saint d’esprit qu’il le paraît.

Au premier abord, lorsque l'on regarde les dessins de Brian Bolland, on ne constate rien de particulier. Ils sont classiques et très influencés par la BD européenne. Il faut se souvenir que cette BD a été dessinée dans les années 80. Mais en y regardant de plus près, on découvre le véritable talent de Brian Bolland dans les petits détails et dans les fondus enchaînés exigés par le scénario.

Un autre élément qui fait de cette BD une référence : les couleurs. Elles sont décalées vers le violet illustrant assez bien la folie et son décalage avec la réalité.

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