Alain le Bussy est un auteur prolifique qui a écrit plus d’une trentaine de romans. Avec Delta il a obtenu le pris Rosny-ainé en 1993. En 1992 et 1995 il reçut deux fois le prix Septième continent décerné par la revue québécoise Imagine pour Les Lois du hasard et Craqueur . On le redécouvre avec un long cycle de S-F Yorg de l’île .

Petit résumé

Yorg et sa tribu se sont installés sur l’île du lac. Là bas, Yorg a fait la connaissance des « Peaux douces », les survivants de l’holocauste qui a décimé la Terre un demi-siècle plus tôt. Paul, qui est à l’origine de cet abri souterrain et qui est toujours vivant va influencer la vie de Yorg au point de le pousser à s’allier avec ses anciens ennemis : les longs cheveux. Ensemble ils réussiront à repousser une tribu de cannibales.
Pendant ce temps, dans l’abri souterrain, d’autres réfugiés qui n’ont même pas conscience de l’existence de Paul et encore moins de Yorg continuent à survivre sous Terre.

André est l’un d’eux et depuis quelque temps d’étranges pensées lui viennent à l’esprit. Il décide de dessiner sur un mur le plan complet des couloirs souterrains. Le plus étrange est qu’il va découvrir des incohérences entre ses relevés et son dessin. Sa curiosité va attirer l’attention d’un autre genre de survivants : « Les éboueurs ». Qui sont-ils ? Nul ne le sait. Au même moment, à la surface, Yorg et Rork, le chef des longs cheveux, décident de partir à la découverte du monde qui les entoure. Quelle n’est pas leur surprise de constater que d’autres tribus avec des bateaux et surtout une ville existent encore ! Il semble que la Terre leur réserve encore bien des surprises

Un univers cohérent et crédible raconté de manière déconcertante.

Alain le Bussy continue d’explorer son univers. Au fur et à mesure que son héros redécouvre la Terre, Nous nous appercevons qu’elle n’est pas totalement déserte et que l’humanité n’est pas retournée complètement à l’âge de pierre. En effet, certains survivants à la surface se sont mieux adapter que d’autres après l'apocalypse. De plus on s’apperçoit qu’il existe plusieurs sortes de survivants dans l’abri souterrain. Toutes ces castes, aussi bien au-dehors qu’au-dedans, donnent une crédibilité et une force à l’univers d’Alain le Bussy. Par contraste, chaque personnage se trouve ainsi renforcé dans l’environnement auquel il appartient. Voici le début d’une longue saga qui mérite qu’on s’y attarde un peu.