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Saria, tomes 1 et 2

Jean Dufaux ( Auteur), Paolo Serpieri (Dessinateur)
Langue d'origine : Français
Aux éditions : 
Date de parution : 07/11/2012  -  bd
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Saria, tomes 1 et 2

Né en 1949 en Belgique, Jean Dufaux fait des études de cinéma et devient journaliste à Ciné Presse. A partir de 1983 il décide de se consacrer entièrement à la bande dessinée. Parmi les nombreuses séries qu'il a lancées, on compte Chelsy avec Joris, Avel avec Durieux ou encore Santiag avec Renaud.
 
Paolo Eleutri Serpieri est né en 1944 à Venise. Il fait des études de peinture et d'architecture. Il démarre sa carrière en tant que peintre avant de découvrir  la bande dessinée en 1975. Riccardo Federici est né à Rome en 1976. Artiste et architecte, il étudie l'anatomie et la physiologie. A partir de 1997 il collabore à une bande dessinée publiée dans la revue Olimpian's News et on fait appel à lui pour ses talents d'anatomiste.
 
Un héritage sacrément convoité
 
Juste avant de mourir, le prince Asanti transmets à sa fille, la jeune Saria, une boite contenant trois clés. L'une d'elles permet d'accéder aux portes de l'enfer, une autre au seuil des paradis célestes, et la dernière au néant. Mais elles ne peuvent pas être distinguées à l'oeil nu, ce n'est qu'en les tournant dans la porte de l'Ange qu'il sera possible de déterminer laquelle a été utilisée. Accompagnée par le fidèle Orlando, Saria devra fuir l'ange Galadriel ainsi que son oncle le Doge, tous deux en quête des clés.
 
Une Venise majestueusement apocalyptique
 
Dufaux nous offre une oeuvre surprenante en créant un monde intemporel dans lequel le pouvoir est entre les mains d'un tyran légitimant ses actes et s'assurant de la soumission de son peuple par la crainte et la manipulation mystique.
 
Les dessinateurs soulignent majestueusement le décor apocalyptique de l'intrigue. Serpieri, dont le style est proche du dessin d'art, donne une belle perspective à chaque image mais les couleurs sont plus fades et le dessin moins réaliste que celui de Federici, qui quant à lui donne un relief extraordinaire à chaque détail. Dommage que Dufaux n'ait pas choisi Federici dès le début de la saga pour l'accompagner. 
 
Nous attendons en tout cas avec impatience le dernier volet afin de connaître le véritable dessein de l'héritière des clés.
 
 
 

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