Eh ! Oui, encore un roman de ce cher Dean R.Koontz. A chaque nouvel article, je ne peux m’empêcher de m’étonner du nombre de livres qu’il sort chaque année. Mais ne soyons pas si railleur car Seule survivante reste un bon roman si on ne tient pas compte de l'explication finale (c’est à dire les cinquante dernières pages).

Dean R.Koontz nous livre ici un thriller s’inspirant des manipulations génétiques (pour changer !!). Au menu, les immanquables complots, les tueurs, les sombres organisations,  les poursuites et coups de feu…. 

Un terrible accident...

Joe Carpenter est un homme anéanti. Il y a un an, jour pour jour, sa femme Michelle et ses deux petites filles, Chrissie et Nina, sont mortes dans un accident d'avion. Il ne cesse de se ressasser sa peine. Ayant abandonné son boulot de journaliste, ses amis, il fuit sa vie d’antan.

Alors qu’il se morfond seul sur la plage, deux jeunes gens lui font remarquer qu’il est surveillé. Plus attentif à son environnement, Joe remarque quelques détails fort étranges. Affectant ses éléments à son chagrin, il décide de se rendre au cimetière en ce funèbre anniversaire.

Une fois sur les lieux, il rencontre Rose Tucker, une femme mystérieuse qui photographie la tombe de sa femme et de ses filles. Rose lui avoue alors qu’elle la seule survivante du crash. Plaisanterie de mauvais goût ? Comment une femme peut-elle avoir survécu à une telle catastrophe ? Et si elle est vivante, pourquoi pas d’autres personnes… Michelle, Chrissie, Nina… Mais avant même d’avoir pu répondre à ses questions, Rose s’enfuit. Joe entreprend alors une folle poursuite pour découvrir la vérité…

... et un bout du nez.

Malgré une histoire certes banale et un thème habituel, Dean R.Koontz réussit à nous mener par le bout du nez. Le suspens est très bien amené et il est facile de plonger et de se laisser guider par l’intrigue. Le roman est rythmé dans un style simple mais efficace, propre à l’auteur.

Mais (eh oui ! Il a toujours un mais) le dénouement de cette aventure fantastique est un peu extravagant et totalement irréel : une gamine qui manipulée génétiquement peut vous montrer Dieu et le paradis, vous ne trouvez pas que c’est un peu tiré par les cheveux !? Ainsi, dans les cinquante dernières pages, Dean R.Koontz part dans un délire métaphysique (légèrement déplorable) sur l’existence de Dieu et de la vie après la mort. Il a encore voulu en faire trop mais peut-être parce que « Dieu et la vie après la mort » est un sujet qui intéresse le grand public et fait vendre !! Moralité, un livre bien si on ne s’attache pas au dénouement.