Au début de l’histoire, il y avait Alessandro Barbucci et Barbara Canepa. Les deux compères ont imaginé la série SkyDoll avec les aventures d’une poupée cybernétique jeune, jolie et naïve servant essentiellement dans les maisons closes. Trois tomes plus tard (plus un hors série Doll Factory), la série a connu un beau succès et l’idée de faire dessiner la fameuse doll par d’autres dessinateurs a germé. Le temps d’un recueil, De Longis, Acciari, Chan, Riff et Bengal ont donc été invités à mettre en image de petites aventures de l’héroïne Noa sur des scénarios d’Alessandro Barbucci et Barbara Canepa. Une manière de rendre hommage à la poupée tout en continuant à explorer son univers.
Noa, grande prêtresse SM ou gardienne de troupeau de vaches
Skydoll Spaceship collection nous propose donc six histoires autour de Noa (la dernière étant de Barbucci lui-même). Six histoires aux thèmes très différents. Sous les traits de l’italien Matteo de Longis, on la découvre sous des airs de petite fille se réveillant dans une sorte d’hôpital et partant à la recherche de ses parents. Une histoire qui commence légèrement pour finir dans le drame.
Avec Bang Bang, Claudio Acciari nous propose sans doute la vision la plus éloignée de Noa. Ses planches, tout en lavis et en couleurs décolorées, ne ressemblent pas du tout aux albums de la série. Un parti pris pour mettre en scène des dolls chargées cette fois de surveiller un troupeau de vaches. Et la tâche est plus compliquée qu’il n’y paraît...
Pierre-Mony Chan a lui hérité d’une histoire plus classique avec des dolls travaillant dans une maison close. Elles ont comme idée de faire un peu de magie vaudou à l’insu de la tenancière du bordel. Une idée qui bien sûr se révélera foireuse. A noter que le trait est ici plus japonais, la rondeur et la douceur des traits de Noa dans la série mère laissant la place à des visages plus anguleux.
Sourire goguenard, vocabulaire très « imagé », la Noa de Riff Reb’s est chauffeur de taxi. Le style du dessinateur de Glam et Comet est assez aisément identifiable. Cette fois, elle va se retrouver embarquée dans une histoire compliquée avec deux de ses clients qui ont dérobé une relique pour le compte d’un grand prêtre pas très tolérant... Il y a du rififi dans l’air.
Bengal a lui imaginé une Noa en Papesse Ludovic menant d’une main de fer des séances sado-masochistes. Une activité qui derrière le masque de dominatrice la laisse seule et déprimée après chaque séance. Enfin Barbucci clôt ce recueil avec une Noa aussi naïve que sexy pour une mission délirante. Le tout se terminant par des pages de « bonus » dans lesquelles chaque dessinateur revient sur ses études préparatoires. L’exercice est assez étonnant et instructif.
Pour les fans
Album hommage à la plus sexy des héroïnes de BD, Skydoll Spaceship collection est évidemment un cadeau à faire à tous ceux qui ont apprécié la série. C’est l’occasion de voir Noa imaginée par d’autres dessinateurs. Le résultat est souvent étonnant et mérite en tout cas le coup d’œil, d’autant que dans son ensemble, cet album est un bel objet dont la mise en page et l’aspect visuel ont été particulièrement travaillés.
Du côté des scénarios, cet album permet d’explorer un peu plus l’univers de la série sans apporter toutefois d’informations supplémentaires à l’intrigue principale. Cela tient plus du gadget et du bonus que de l’indispensable. C’est pour cela qu’il est à conseiller essentiellement aux fans. Il leur permettra de patienter un peu avant la suite des aventures de Noa. La dernière fois, quatre ans s’étaient écoulés entre les tomes deux et trois. Voici donc de quoi combler en partie l’attente d’un éventuel tome quatre et de se délecter une fois de plus des formes exagérées mais au combien désirables de la doll...
Noa, grande prêtresse SM ou gardienne de troupeau de vaches
Skydoll Spaceship collection nous propose donc six histoires autour de Noa (la dernière étant de Barbucci lui-même). Six histoires aux thèmes très différents. Sous les traits de l’italien Matteo de Longis, on la découvre sous des airs de petite fille se réveillant dans une sorte d’hôpital et partant à la recherche de ses parents. Une histoire qui commence légèrement pour finir dans le drame.
Avec Bang Bang, Claudio Acciari nous propose sans doute la vision la plus éloignée de Noa. Ses planches, tout en lavis et en couleurs décolorées, ne ressemblent pas du tout aux albums de la série. Un parti pris pour mettre en scène des dolls chargées cette fois de surveiller un troupeau de vaches. Et la tâche est plus compliquée qu’il n’y paraît...
Pierre-Mony Chan a lui hérité d’une histoire plus classique avec des dolls travaillant dans une maison close. Elles ont comme idée de faire un peu de magie vaudou à l’insu de la tenancière du bordel. Une idée qui bien sûr se révélera foireuse. A noter que le trait est ici plus japonais, la rondeur et la douceur des traits de Noa dans la série mère laissant la place à des visages plus anguleux.
Sourire goguenard, vocabulaire très « imagé », la Noa de Riff Reb’s est chauffeur de taxi. Le style du dessinateur de Glam et Comet est assez aisément identifiable. Cette fois, elle va se retrouver embarquée dans une histoire compliquée avec deux de ses clients qui ont dérobé une relique pour le compte d’un grand prêtre pas très tolérant... Il y a du rififi dans l’air.
Bengal a lui imaginé une Noa en Papesse Ludovic menant d’une main de fer des séances sado-masochistes. Une activité qui derrière le masque de dominatrice la laisse seule et déprimée après chaque séance. Enfin Barbucci clôt ce recueil avec une Noa aussi naïve que sexy pour une mission délirante. Le tout se terminant par des pages de « bonus » dans lesquelles chaque dessinateur revient sur ses études préparatoires. L’exercice est assez étonnant et instructif.
Pour les fans
Album hommage à la plus sexy des héroïnes de BD, Skydoll Spaceship collection est évidemment un cadeau à faire à tous ceux qui ont apprécié la série. C’est l’occasion de voir Noa imaginée par d’autres dessinateurs. Le résultat est souvent étonnant et mérite en tout cas le coup d’œil, d’autant que dans son ensemble, cet album est un bel objet dont la mise en page et l’aspect visuel ont été particulièrement travaillés.
Du côté des scénarios, cet album permet d’explorer un peu plus l’univers de la série sans apporter toutefois d’informations supplémentaires à l’intrigue principale. Cela tient plus du gadget et du bonus que de l’indispensable. C’est pour cela qu’il est à conseiller essentiellement aux fans. Il leur permettra de patienter un peu avant la suite des aventures de Noa. La dernière fois, quatre ans s’étaient écoulés entre les tomes deux et trois. Voici donc de quoi combler en partie l’attente d’un éventuel tome quatre et de se délecter une fois de plus des formes exagérées mais au combien désirables de la doll...