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Taitei no ken : l’épée de l’empereur, tome 5

Fédoua Thalal (Traducteur), Baku Yumemakura (Scénariste), Dohe (Dessinateur)
Cycle/Série : 
Langue d'origine : Japonais
Aux éditions : Collection :
Date de parution : 31/12/2010  -  bd
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Taitei no ken : l’épée de l’empereur, tome 5

Né en 1951, Yumemakura Baku poursuit des études de littérature avant de publier son premier roman en 1979. Auteur de science-fiction très connu et populaire au Japon, il signe avec le dessinateur coréen Dohe, l’adaptation de son roman Taitei no ken (l’épée de l’empereur), série qui mélange des éléments de fantastique, de fantasy et de science-fiction.

Les différents protagonistes sortent au grand jour

Pour échapper à son poursuivant hybride, Saizo fait appel au célèbre Musashi Miyamoto, qui se retrouve lui aussi mêlé à l'intrigue : en effet, il est à la recherche de Shiro Amakusa, autrement dit le mystérieux Botan, pour l'empêcher de s'approprier trois artefacts censés lui donner un grand pouvoir.

De son côté, Genkuro poursuit son périple avec Saru et Ran. Après avoir repoussé un nouvel assaillant, la jeune fille se décide enfin à révéler son origine et la raison de sa présence sur Terre…

Un quatrième volume où l’intrigue se dévoile enfin

Dans ce volume qui clôt la première partie de cette série, l’auteur dévoile enfin les éléments laissés en suspens dans les premiers volumes : on en sait davantage sur ce mystérieux vaisseau et ses occupants, ainsi que sur les objectifs de ces habitants d’un autre monde.

À la lecture de ces révélations, on comprend mieux pourquoi l’auteur a choisi de les différer le plus longtemps possible : entre des larves qui font penser au croisement improbable des parasites de la série Stargate SG-1 et des monstres d’Alien, et ce qui amène nos extraterrestres dans la Japon médiéval, le moins que l’on puisse dire est que les explications peinent à convaincre. Le tout manque de crédibilité, sachant que nos guerriers et autres ninjas acceptent le plus naturellement du monde la présence des E.T. parmi eux.

L’idée de départ, qui était de mélanger science-fiction, mysticisme et roman historique, était intéressante, mais les révélations de l’auteur et l’orientation du récit amènent le tout à la limite du ridicule. À tel point que l’auteur donne l’impression de laisser son histoire partir en roue libre, sans trop se préoccuper de ce que cela pourra donner, si ce n’est toujours plus de violence ! Il reste les dessins, toujours aussi beaux, mais cela ne suffit pas à sauver une histoire du naufrage…

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