- le  

Tengu

Graham Masterton ( Auteur), François Truchaud (Traducteur), Eric Scala (Illustrateur de couverture)
Langue d'origine : Anglais US
Aux éditions : Collection :
Date de parution : 30/09/2003  -  livre
voir l'oeuvre
Commenter

Tengu

Fleuve noir est parti sur sa lancée et n'hésite pas à rééditer les romans de Graham Masterton : Katie Maguire, Le Miroir de sang, Les Papillons du mal, Le Démon des morts... Cet auteur britannique a débuté sa carrière dans la littérature fantastique avec Manitou (également réédité dans la collection Thriller Fantastique de Fleuve noir) et depuis, il ne cesse de publier.

Cette fois-ci, c'est au tour de Tengu de ressortir des placards. Ce roman publié pour la première fois en 1983, confronte le lecteur avec de biens étranges humains, ou devrais-je plutôt dire "démons"?

Bain de sang à la nippone

Sherry Cantor, jeune actrice prometteuse, a été tuée dans d'affreuses circonstances. Le Sergent Skrolnik et l'inspecteur Pullet, chargés de l'affaire, découvrent sur les lieux du crime un véritable carnage. La jeune fille a été écartelée, démembrée avec une violence extrême et déchiquetée en plusieurs morceaux. Qui a bien pu commettre une telle atrocité? Sur les lieux, les indices indiquent qu'une seule personne a agi et sans aide d'aucun ustensile. Qui peut bien détenir une telle force ? L'enquête ne semble pas des plus simples.

Personne n'est parfait

Autant Graham Masterton peut être un bon écrivain de fantastique, autant parfois l'inspiration peut l'abandonner et l'on se retrouve avec entre les mains, des romans sans intérêt. Et c'est le cas ici. L'intrigue de Tengu est vraiment insipide, sans intérêt et d'un manque d'originalité digne de D.R. Koontz. Car, il est vrai, ce dernier aurait pu très bien écrire ce genre de roman (sauf la fin et le style en moins bien sûr).

Dommage, car malgré une intrigue déplorable, le style utilisé ici est plutôt bon et diffère un tant soit peu de celui utilisé habituellement par l'auteur. Les personnages sont torturés, voire pour certains complètement barjots. Quant à la fin, elle surprend, c'est le moins que l'on puisse dire.

Si vous ne lisez pas Tengu, rassurez-vous, vous n'aurez rien perdu. Par contre, si vous vous décidez quand même à ouvrir ce roman, c'est à vos risques et périls. Vous êtes sûr que vous ne voulez pas lire autre chose ?

Genres / Mots-clés

Partager cet article

Qu'en pensez-vous ?