Dan Simmons a prouvé à de multiples reprises qu'il était capable de produire des romans de grande qualité, aussi bien dans le domaine du fantastique/horreur (Les Fils des ténèbres, L'Echiquier du Mal, Nuit d'été...) que dans celui de la science-fiction (où il a été récompensé par des prix Hugo et Nébula pour le légendaire Hypérion, Ilium/Olympos...), du thriller (série Joe Kurtz) ou même du roman d'espionnage (Les Forbans de Cuba). Après le flamboyant dyptique Ilium/Olympos, il revient au roman d'horreur avec Terreur, qui raconte l'histoire de la mission tragique de Lord Franklin en 1845-1948 pour trouver le passage nord vers le Pacifique...
Prisonniers des glaces
Mai 1945 : Le Terror et l'Erebus quittent Greenhithe pour partir à la recherche du passage nord-est vers le Pacifique. À la tête de l'expédition de cent trente quatre hommes : le capitaine John Franklin, âgé et autoritaire, et deux autres capitaines d'une grande compétence, John Fitzjames et Francis Crozier. Mais la navigation entre les nombreuses îles du nord canadien est périlleuse, et les quelques semaines où la mer est libre passent vite. Les navires se retrouvent pris dans les glaces au large de l'île du Prince William durant l'hiver 1946. Vient l'été 1947, mais pas la fonte de la banquise... Les hommes doivent envisager de passer un hiver supplémentaire au même endroit sans aucune assurance que l'été suivant les libèrera. Les provisions, théoriquement suffisantes pour plusieurs années, s'avèrent en partie avariées. Les réserves de charbon et de combustible tiendront au mieux quelques mois. Et quelque chose de redoutable rôde sur la banquise, emportant les hommes les uns après les autres...
Un roman d'horreur efficace et passionnant
Sautant dans le temps d'un chapitre à l'autre avec les souvenirs des personnages, le lecteur se rend très vite compte qu'il y a autre chose sur la glace qu'un ours polaire mal luné. Dan Simmons utilise très habilement le huis clos, ne laissant pas la place principale au monstre insaisissable, mais emploie également, pour instaurer l'atmosphère d'horreur et de désespoir, le froid, le manque de vivres et de moyen de chauffage, la maladie inéluctable et les humains, qui se révèlent à eux seuls presque aussi dangereux... Le cadre historique est particulièrement détaillé et bien rendu. Il apporte beaucoup au récit, permettant dès le début de rendre la fin inéluctable : le lecteur sait que l'expédition Franklin a disparu jusqu'au dernier homme... Les personnages sont complexes et, pour certains, attachants.
La fin est souvent le point faible des romans d'horreur. Celle-ci, bien que n'étant pas entièrement satisfaisante (à mon goût), est bien amenée et dans l'esprit du reste. Un roman qui se lirait d'une traite s'il ne faisait pas mille pages, et que l'on peut recommander sans hésiter aux amateurs de fantastique...
Prisonniers des glaces
Mai 1945 : Le Terror et l'Erebus quittent Greenhithe pour partir à la recherche du passage nord-est vers le Pacifique. À la tête de l'expédition de cent trente quatre hommes : le capitaine John Franklin, âgé et autoritaire, et deux autres capitaines d'une grande compétence, John Fitzjames et Francis Crozier. Mais la navigation entre les nombreuses îles du nord canadien est périlleuse, et les quelques semaines où la mer est libre passent vite. Les navires se retrouvent pris dans les glaces au large de l'île du Prince William durant l'hiver 1946. Vient l'été 1947, mais pas la fonte de la banquise... Les hommes doivent envisager de passer un hiver supplémentaire au même endroit sans aucune assurance que l'été suivant les libèrera. Les provisions, théoriquement suffisantes pour plusieurs années, s'avèrent en partie avariées. Les réserves de charbon et de combustible tiendront au mieux quelques mois. Et quelque chose de redoutable rôde sur la banquise, emportant les hommes les uns après les autres...
Un roman d'horreur efficace et passionnant
Sautant dans le temps d'un chapitre à l'autre avec les souvenirs des personnages, le lecteur se rend très vite compte qu'il y a autre chose sur la glace qu'un ours polaire mal luné. Dan Simmons utilise très habilement le huis clos, ne laissant pas la place principale au monstre insaisissable, mais emploie également, pour instaurer l'atmosphère d'horreur et de désespoir, le froid, le manque de vivres et de moyen de chauffage, la maladie inéluctable et les humains, qui se révèlent à eux seuls presque aussi dangereux... Le cadre historique est particulièrement détaillé et bien rendu. Il apporte beaucoup au récit, permettant dès le début de rendre la fin inéluctable : le lecteur sait que l'expédition Franklin a disparu jusqu'au dernier homme... Les personnages sont complexes et, pour certains, attachants.
La fin est souvent le point faible des romans d'horreur. Celle-ci, bien que n'étant pas entièrement satisfaisante (à mon goût), est bien amenée et dans l'esprit du reste. Un roman qui se lirait d'une traite s'il ne faisait pas mille pages, et que l'on peut recommander sans hésiter aux amateurs de fantastique...