Après les cycles Carnivores et Balade au bout du monde, Eric Hérenguel s'est fait un nom dans la bande dessinée avec sans doute ce qui est la série la plus mal embouchée de toute la fantasy : Krän. Violent, obsédé, bas du bulbe et possédant un humour plus que douteux, son héros a très vite trouvé son public. Ces dernières années, Eric Hérenguel s'en est un peu éloigné, notamment pour faire ce qui est un petit bijou : le diptyque Lune d’argent sur Providence, un polar fantastique dans une petite ville du far west. Résultat, trois ans se sont écoulés avant que les aficionados puissent lire le neuvième tome de Krän : The Key Quête Quoest Tou (je vous laisse apprécier le titre).
Mégodasse l'Elfe, P'tit Poney le Centaure et Minibar le nain
Toujours accompagné de Mégodasse l'Elfe, P'tit Poney le Centaure et Minibar le nain, Krän poursuit ses aventures dans le pays de Nadaland, aussi bien rangé qu'une « chambre d'étudiant un lendemain d'examen ». Inutile de vous faire un résumé très long. Dans une ambiance « n'importe quoi tout le temps », on y croise un mur de têtes coupées mais bien vivantes, une sorcière aussi aguicheuse que puissante, des hordes de zombies et le gardien du pays des chaussettes perdues... Les héros vont passer d'une baston à l'autre, enchaînant les jeux de mots débiles et les situations impensables. Du grand bonheur !
Un concept inusable ?
Qu'on se le dise, Krän est ni plus ni moins qu'un grand défouloir. Eric Hérenguel joue avec les codes de la fantasy et des romans d'aventures pour raconter des histoires bordéliques au possible. Le résultat est à la hauteur de ses attentes. On sourit beaucoup et avec pas mal d'indulgence devant les péripéties de ces héros tous plus stupides les uns que les autres. Il n'en ressortiront ni plus intelligents, ni plus riches, ni moins obsédés... Les lecteurs non plus ! Mais ce n'est pas l'objectif.
Pour le reste, le concept ne s'est pas encore épuisé. Et vu le dynamisme du scénario de ce neuvième tome et sa belle concentration de blagues bancales et potaches, ce genre d'humour crétin a sans doute de beaux jours devant lui. C'est d'ailleurs une performance, nombre de séries humoristiques ayant des baisses de régime au fil des années. L'humour est un genre difficile sur la longueur et on peut saluer Krän pour sa longévité. Quant à ceux qui en plus de la rigolade ont aimé le dessin des premiers tomes, qu'ils se rassurent, là aussi aucun changement en vue. Eric Hérenguel conserve la même qualité tout comme la série conserve sans peine le titre de cycle le plus crétin de la fantasy en BD.
Mégodasse l'Elfe, P'tit Poney le Centaure et Minibar le nain
Toujours accompagné de Mégodasse l'Elfe, P'tit Poney le Centaure et Minibar le nain, Krän poursuit ses aventures dans le pays de Nadaland, aussi bien rangé qu'une « chambre d'étudiant un lendemain d'examen ». Inutile de vous faire un résumé très long. Dans une ambiance « n'importe quoi tout le temps », on y croise un mur de têtes coupées mais bien vivantes, une sorcière aussi aguicheuse que puissante, des hordes de zombies et le gardien du pays des chaussettes perdues... Les héros vont passer d'une baston à l'autre, enchaînant les jeux de mots débiles et les situations impensables. Du grand bonheur !
Un concept inusable ?
Qu'on se le dise, Krän est ni plus ni moins qu'un grand défouloir. Eric Hérenguel joue avec les codes de la fantasy et des romans d'aventures pour raconter des histoires bordéliques au possible. Le résultat est à la hauteur de ses attentes. On sourit beaucoup et avec pas mal d'indulgence devant les péripéties de ces héros tous plus stupides les uns que les autres. Il n'en ressortiront ni plus intelligents, ni plus riches, ni moins obsédés... Les lecteurs non plus ! Mais ce n'est pas l'objectif.
Pour le reste, le concept ne s'est pas encore épuisé. Et vu le dynamisme du scénario de ce neuvième tome et sa belle concentration de blagues bancales et potaches, ce genre d'humour crétin a sans doute de beaux jours devant lui. C'est d'ailleurs une performance, nombre de séries humoristiques ayant des baisses de régime au fil des années. L'humour est un genre difficile sur la longueur et on peut saluer Krän pour sa longévité. Quant à ceux qui en plus de la rigolade ont aimé le dessin des premiers tomes, qu'ils se rassurent, là aussi aucun changement en vue. Eric Hérenguel conserve la même qualité tout comme la série conserve sans peine le titre de cycle le plus crétin de la fantasy en BD.