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Tokyo Ghoul 14

Sui Ishida ( Auteur)
Cycle/Série : 
Langue d'origine : Japonais
Aux éditions : Collection :
Date de parution : 25/11/2015  -  jeunesse
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Tokyo Ghoul - Tomes 9 à 14

Sui Ishida est un mangaka né dans la préfecture de Fukuoka. Il publie dans le Miracle Jump numéro deux de 2011 un one-shot intitulé Tokyo Ghoul. Celui-ci se verra récompensé par le prix d’excellence du Grand Prix du magazine Young Jump. Aujourd’hui, la série Tokyo Ghoul compte quatorze volumes parus et se poursuit au Japon avec une suite se déroulant deux ans plus tard, Tokyo Ghoul : Re.

Les goules doivent disparaître

L’opération pour éliminer la goule qui se fait appeler la« Chouette » a commencé. Le combat entre les policiers du CCG et les goules fait rage : la détermination des uns et des autres est sans faille, et les victimes sont nombreuses dans les deux camps. Ken a décidé d’aider ses amis et de retourner dans le 20e, où il devra une nouvelle fois affronter l’inspecteur Kotaro Amon.

Les deux adversaires se respectent mais sont trop fiers pour refuser l’affrontement...

Un final sanglant

Tokyo Ghoul se termine en apothéose dans cette première partie en quatorze volumes ! L’auteur n’hésite pas à laisser mourir plusieurs figures emblématiques, tout en laissant encore de nombreuses questions en suspens. Les pertes tant chez les goules que les humains sont terribles, et nul doute que ces événements auront des conséquences à l’avenir. Espérons que Sui Ishida poursuive sur sa lancée, dans une série où tous les protagonistes sont profondément humains et touchants. Les goules notamment sont présentées dans leurs bons comme leurs mauvais côtés : elles peuvent faire preuve de solidarité, mais aussi de cruauté, et nombreuses sont celles qui n’hésitent pas à manipuler leurs semblables.

Ce premier cycle se suffit en tout cas à lui-même, et propose un univers riche et fouillé qu’on pourra continuer à explorer dans sa suite, Tokyo Ghou : Re. On sent qu’une page se tourne ici, même s’il reste encore bien des mystères... la fin est assez sombre et pessimiste, et on quitte avec regret certains des personnages parmi les plus attachants. Les humains comme les goules ne se font aucun cadeau, et les dessins sont au diapason, avec des traits et un découpage beaucoup plus nerveux dans les ultimes volumes, signe de la tension qui règne. Les scènes d’action sont ainsi particulièrement dynamiques, avec un final faisant la part belle aux différentes capacités des goules.

Ces derniers volumes de la série confirment tout le bien qu’on en pensait, il serait dommage de passer à côté ! On espère que la suite sera du même niveau.
 

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