En puisant largement dans le fond de Présence du futur, les dirigeants de Folio SF font preuve d’un goût hétéroclite. Un paysage du temps en est la preuve. Coincé entre la fantasy de Zelazny (les princes d’Ambre) et le space opéra d’Asimov (Fondation) ce digne représentant de la Hard Science joue dans la cour des grands. Mais attention, cela ne signifie pas pour autant qu’il est aussi facile d’accès que ces deux ouvrages. Au contraire ! Pour ce livre, Benford a construit une intrigue scientifique complexe agrémentée de quelques passages de théorie bien indigestes. Rien d’étonnant à cela d’ailleurs. L’homme est physicien de profession et s’inspire ici de sa discipline pour cette histoire.
Pollution… je dis non…
En 1998, la Terre est bien mal en point. Pollution, destruction de la faune et la flore, rationnement alimentaire... la situation est loin d’être idyllique. Pourtant, malgré le nombre croissant des exclus, la vie continue tranquillement pour les hommes qui vaquent tant bien que mal à leurs occupations. Gregory Markham et John Renfrew sont tous les deux physiciens. Ils ont découvert que les Tachyons, particules subatomiques, peuvent aller plus vite que la lumière. Et qui dit plus vite que la lumière dit remontée dans le temps. De là à imaginer envoyer des signaux aux savants de 1963 pour les prévenir des risques de pollutions, il n’y a qu’un pas qu’ils vont s’empresser de franchir, pour le bien de l’humanité bien sûr.
… mais à la vie…
De leur côté, en 1963, Gordon Bernstein et son assistant Cooper auront bien du mal à décrypter les étranges interférences qui polluent leurs expériences. Pire, comment faire admettre à leurs collègues et aux autorités scientifiques qu’il s’agit bien de messages venus d’ailleurs et non d’erreurs de leurs parts ? En clair, communiquer en morse à travers les décennies, n’est pas facile tous les jours.
…je dis oui !
On l’a déjà dit, on le répète, Un paysage du temps est un roman relativement difficile d’accès. Toujours est-il que ce bouquin ravira sans doute les amateurs de hard science. L’intrigue est réelle et n’est pas un simple faire valoir de la physique ce qui est appréciable. De plus, Benford sait écrire autre chose que de la physique. Pour preuve, la petite critique à l’encontre des responsables qui délivrent les budgets aux laboratoires (les personnages doivent se battre pour obtenir leurs crédits et continuer leurs expériences) et la personnalité importante de ses héros.
Bref, pour résumer simplement, Un paysage du temps est bon roman qui ne plaira pas à tout le monde.
Pollution… je dis non…
En 1998, la Terre est bien mal en point. Pollution, destruction de la faune et la flore, rationnement alimentaire... la situation est loin d’être idyllique. Pourtant, malgré le nombre croissant des exclus, la vie continue tranquillement pour les hommes qui vaquent tant bien que mal à leurs occupations. Gregory Markham et John Renfrew sont tous les deux physiciens. Ils ont découvert que les Tachyons, particules subatomiques, peuvent aller plus vite que la lumière. Et qui dit plus vite que la lumière dit remontée dans le temps. De là à imaginer envoyer des signaux aux savants de 1963 pour les prévenir des risques de pollutions, il n’y a qu’un pas qu’ils vont s’empresser de franchir, pour le bien de l’humanité bien sûr.
… mais à la vie…
De leur côté, en 1963, Gordon Bernstein et son assistant Cooper auront bien du mal à décrypter les étranges interférences qui polluent leurs expériences. Pire, comment faire admettre à leurs collègues et aux autorités scientifiques qu’il s’agit bien de messages venus d’ailleurs et non d’erreurs de leurs parts ? En clair, communiquer en morse à travers les décennies, n’est pas facile tous les jours.
…je dis oui !
On l’a déjà dit, on le répète, Un paysage du temps est un roman relativement difficile d’accès. Toujours est-il que ce bouquin ravira sans doute les amateurs de hard science. L’intrigue est réelle et n’est pas un simple faire valoir de la physique ce qui est appréciable. De plus, Benford sait écrire autre chose que de la physique. Pour preuve, la petite critique à l’encontre des responsables qui délivrent les budgets aux laboratoires (les personnages doivent se battre pour obtenir leurs crédits et continuer leurs expériences) et la personnalité importante de ses héros.
Bref, pour résumer simplement, Un paysage du temps est bon roman qui ne plaira pas à tout le monde.