
Les comics irrévérencieux ne sont guère légion dans le monde des super-héros. The Boys est sans doute l'un des meilleurs. Le pitch est simple, pour lutter contre les débordements des super-slips (qui sont franchement inconséquents), une petite équipe est créée pour leur rappeler qu'il y a des limites à ne pas franchir. C'est souvent drôle, sale et méchant, mais c'est aussi une vision nouvelle du monde des super-héros. Si les créateurs de la série les tournent souvent en ridicule, ils les ont aussi imaginés corrompus, malveillants, manipulateurs, manipulés également, et de mèche avec le pouvoir. Ce sont tous les dessous pas très ragoûtant qui sont exposés à notre lecture.
Évidemment, derrière tout cela, c'est notre monde et les cachotteries des puissants qui sont dénoncés. Voilà une série qui en dit beaucoup sous couvert d'humour. Côté intrigue, on en est donc au 17ème tome chez Panini. On doit bien avouer que depuis quelques volumes, l'histoire tourne un peu au ralenti, les deux précédents épisodes étant consacrés aux états d'âmes d'Hughie, le dernier à être arrivé dans l'équipe. On avait beau en apprendre un peu plus sur le background général, cela tirait un peu en longueur. C'est grosso-modo le même topo avec ce nouveau titre puisqu'il est de nouveau consacré à un membre de The Boys : Butcher. Mais cette fois c'est un peu plus dynamique. On suit son parcours depuis l'enfance et l’enchaînement des événements qui l'ont conduit à détester les super-héros. Il faut dire que le bonhomme est un peu plus haut en couleur qu'Hughie. Et une nouvelle fois on est accroché et on lit ce volume de bout en bout. Bravo. Vivement maintenant le retour de l'intrigue principale.
Évidemment, derrière tout cela, c'est notre monde et les cachotteries des puissants qui sont dénoncés. Voilà une série qui en dit beaucoup sous couvert d'humour. Côté intrigue, on en est donc au 17ème tome chez Panini. On doit bien avouer que depuis quelques volumes, l'histoire tourne un peu au ralenti, les deux précédents épisodes étant consacrés aux états d'âmes d'Hughie, le dernier à être arrivé dans l'équipe. On avait beau en apprendre un peu plus sur le background général, cela tirait un peu en longueur. C'est grosso-modo le même topo avec ce nouveau titre puisqu'il est de nouveau consacré à un membre de The Boys : Butcher. Mais cette fois c'est un peu plus dynamique. On suit son parcours depuis l'enfance et l’enchaînement des événements qui l'ont conduit à détester les super-héros. Il faut dire que le bonhomme est un peu plus haut en couleur qu'Hughie. Et une nouvelle fois on est accroché et on lit ce volume de bout en bout. Bravo. Vivement maintenant le retour de l'intrigue principale.

Iris est la jeune assistante d'un riche industriel. Elle est en charge de ses affaires et de son plaisir personnel, mais aussi de ses basses œuvres. Un adversaire à éliminer ? Un client à amadouer ? Un associé un peu trop intéressé par les affaire de l'entreprise ? C'est le boulot principal d'Iris. Rien que de très normal pour elle. Depuis sa plus tendre enfance, elle a été formée dans une école secrète pour cela. Sauf que peu à peu la machine déraille et celle qui n'obéissait que trop bien va commencer à se poser des questions. Sortir de son rôle est-il seulement possible ? Si l'idée de base n'est pas inintéressante (à défaut d'être vraiment originale), et si les dessins sont plutôt agréables aux yeux de tous ceux qui aiment les héroïnes courtes vêtues, on ne pourra que regretter la place prépondérante de l'action. Bon, soyons clair, les bastons succèdent aux bastons étouffant toute possibilité de développer un peu la personnalité d'Iris et sa rébellion. On reste au niveau zéro du scénario. Dommage...
First Wave featuring the Spirit - 2, de David Hine et Moritat, Ankama, mars 2013
