
The Boys est une série particulièrement atypique dans le monde des comics. Elle présente les super héros comme des dégénérés manipulés par une société privé Vought-American, qui vend leurs aventures sous forme de bande dessinée, mais qui a aussi des objectifs bien moins avouables. Pour contrecarrer leurs plans, une équipe de psychopathes, The Boys, est chargée de faire contrepoids.
Longtemps The Boys a été une série satirique particulièrement acide. On riait de voir des supers héros aussi débiles que puissants. C'était drôle, sale, méchant et assez sympathique. Depuis quelques albums l'intrigue a pris une toute autre tournure et l'on n'était plus seulement dans la caricature. L'histoire progressait vraiment jusqu'au dénouement que nous propose ce volume 18. C'est le tome de la grande explication entre Butcher et Le Protecteur. Et comme il se doit, cela se fait sous un déluge de sang.
On peut regretter les longueurs de certains épisodes et la violence souvent gratuite de l'ensemble, il n'en reste pas moins que The Boys est une des séries les plus réjouissantes de ces dernières années. On vous encourage vivement à y jeter un oeil.

Si vous êtes un habitué des univers d'Hellboy et de B.P.R.D., vous avez déjà croisé Lobster Johnson. il gagne ici ses galons de super héros à part entière avec sa propre série. On le retrouve aux abords de la seconde guerre mondiale alors que les services secrets de l'Allemagne nazie tente de mettre la main sur une armure révolutionnaire. Evidemment, Lobster Johnson va s'y opposer. L'homme qu'on appelle Le Homard sera alors pris dans un déluge de péripéties entre agents secrets, yétis et autres cannibales...
Rebondissements, bagarres, monstres de toutes sortes... si ce premier tome ne brille pas par l'originalité de son scénario, on prend un vrai plaisir à parcourir ces pages. L'exercice est assez réussi. On espère juste que le récit va gagner en épaisseur dans les prochains tomes pour éviter une lassitude qui pour l'instant n'est pas présente.

Il y a quelques mois, on avait été surpris par la sortie de Fatale, un comics ressemblant à un roman noir mais avec des influences lovecraftiennes assez marquées.
Tout tourne autour du personnage de Josephine, une superbe jeune femme qui semble ne pas changer malgré les années qui passent. Sa beauté ne cesse d'attirer les hommes, souvent pour leur plus grand malheur. Consciente de détruire des vies, elle vit recluse dans sa villa à Los Angeles dans les années 70. L'arrivée surprise d'un couple va bouleverser sa tranquillité. Ils fuient une sorte de secte adepte des snuff movies. Très vite Josephine sent la présence de ses anciens ennemis.
Portée par son personnage principal de femme fatale, cette série est plutôt agréable à lire. Pour l'heure chaque album déroule sa propre histoire mais en filigrane, l'enquête d'un des anciens amants de Josephine sur celle-ci donne du corps à l'ensemble car il cherche à en savoir plus sur elle et sur son étrange immortalité. En attendant d'en savoir plus, on appréciera dans cet album la balade dans les années 70 à Los Angeles dans l'univers du cinéma et de ses dérives. Intéressant...