L'Axis, une des dix merveilles de l'univers d'après les poètes. Mais ses habitants et ceux de Favor et Dunaskite, les 2 planètes jumelles reliées par ce gigantesque artefact vangkien, considèrent l'Axis bien au-delà de sa valeur esthétique. Pour toutes ces parties, l'Axis est le centre d'enjeux à la fois économiques, politiques et idéologiques. Car par ce tube en diamant doit transiter le pollen mâle de l'ambrozia qui germe sur Favor pour féconder la plante femelle qui, elle, pousse sur Dunaskite.
Un partage de la discorde
Ce partage obligé de la culture de l'aliment de base de 15 planètes de la Ceinture génère bien des tensions entre les Favoriens et les Dunaskitiens ; la Demeter, multinationale détentrice des droits d'exploitation et de transport de l'ambrozia, s'inquiète de ces troubles et envoie Jarid Moray pour négocier diplomatiquement un retour au calme. Celui-ci est habitué à disposer des outils technologiques les plus avancés, notamment d'un accès aux téléthèques via son assistante, Yasimin une Intelligence Artificielle.
Or, dans cette mission, il est confronté à des réactions ancestrales, à des terrorismes primitifs nés de vieilles rancœurs, et le cours très fluctuant des monnaies d'échange lui échappe sans cesse. Finalement qu'est-ce que ces peuples antagonistes, Favoriens, Dunaskitiens mais aussi tous les clans Axiens (les Ogounistes tribaux et pacifistes, les Kunis ou encore les Transformés), vont-ils laisser s'échapper par la porte sur l'éther. ?
Mon avis à moi qui tue : bon courage...
La confrontation d'univers très variés tant dans leur civilisation que dans leurs buts souligne la spécificité de chacun d'eux. Les fréquents renversements de situation garantissent un certain suspens quant à l'issue de cette lutte d'intérêt. Mais si comme moi, c'est la première aventure de Jarid Moray que vous lisez, assimiler les données scientifiques, politiques et éthiques de la situation, reconstituer le passé du héros à partir de quelques allusions et savourer l'histoire relèvent d'une véritable gageure. A moins que vous n'ayez une fidèle IA à vos côtés !
La chronique de 16h16 !