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Utopiales 2011 : Compétition européenne des courts métrages session 2
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Utopiales 2011 : Compétition européenne des courts métrages session 2

Humour noir et absurde, émotions, ambiance futuriste ou fantastique,  cinéma d’animation, cette sélection de courts-métrages offre un panorama très diversifié de la création cinématographique.

Blinky TM de Ruari Robinson, Prix du Jury courts métrages, imagine un robot à tout faire, Blinky, commercialisé en série. Il cuisine, fait le ménage et s’occupe des enfants. Par contre, il est impuissant à rétablir la paix entre les parents d’Alex qui ne cessent de se disputer. Déçu par cette impuissance, Alex multiplie les ordres contradictoires pour prendre le robot en défaut. Les circuits de celui-ci ne résistent pas à cette sur-sollicitation au point de déclencher des actes imprévus et déviants…

Un petit bijou d’humour noir.

L’Intruso de José Ramon Frias joue sur les codes de l’absurde appliqués au voyage dans le temps.

Un homme débarque dans l’appartement de Carlos et Sara de nuit. Il prétend être leur fils alors que ces deux-là viennent tout juste de se rencontrer. Et supplie Sara de faire très attention à elle et lui durant la grossesse afin de lui épargner un handicap (assez farfelu) lourd à porter. La chute du court métrage franchit un degré supplémentaire d’absurde iconoclaste.

Dans Mandragore de Fabrice Blin, un homme se réveille sans mémoire et couvert de plaies dans une forêt. Il avance à tâtons vers une maison éclairée. Y habitent une jeune femme et son fils.  La femme guérit miraculeusement les blessures de David. Quel est l’étendue réelle de ses pouvoirs et David a-t-il atterri là par hasard ? Un film à l’atmosphère gothique envoûtante et riche de rebondissements.

Le Monstre de Nix, Prix du Public courts métrages, film d’animation onirique suit les aventures de Nix un jeune garçon suite à l’irruption dans son village d’un monstre. La bande-son très travaillée et l’atmosphère visuelle à mi-chemin entre Tim Burton et Dark Crystal participent du charme de cette fable qui est aussi une réflexion sur les craintes infondées et la genèse des histoires.

Junk Love n’est pas sans rappeler Love par sa situation et son esthétique. Suite à un incident au cours de la mission, Edwin se retrouve isolé dans l’espace. Pour le persuader d’effectuer les gestes qui peut-être le sauveront, la base fait intervenir son ancien amour.

Les deux courts-métrages primés ont été projetés dans cette session. Un beau voyage dans l’imaginaire en 5 étapes, riches en créativité et dans des atmosphères travaillées et singulières.

Nathalie Ruas

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