Sana Takeda est une jeune dessinatrice qui est aussi designer de personnages de jeux vidéos. Elle travaille pour partie au Japon mais aussi pour Aspen comics aux USA.
C.B. Cebulski a tout fait dans le monde de l'édition, depuis traducteur jusqu'à recruteur et éditeur. Il est aussi auteur de plusieurs séries, dont Drain.
Haine comme amour sont immortels
Chinatsu a quatre cents ans. C'est une vampire-ninja, à l'aise dans sa vie et dans son rôle : "Ces gens dont je prends les vies pour me nourrir sont malfaisants. Ils ont tous commis des péchés pour lesquels ils sont finalement punis"... Mais le vrai criminel, celui qui a souillé la jeune fille qu'elle était alors, le tueur qui a assassiné toute sa famille, lui, vit encore.
Depuis sa transformation, elle le recherche, plus ou moins sérieusement. Elle veut se venger et se purifier, mais n'est-elle pas pareille à lui ? N'a-t-elle pas, elle aussi, créé d'autres monstres, d'autres vampires qu'elle pensait tenir par l'amour, non par la haine ? Et si l'esprit de vengeance en habitait un comme il est en elle ?
Une simple beauté esthétique
L'album est beau... Mais à réserver à un public adulte. La dessinatrice fait des merveilles, ses corps de femmes dénudés sont superbes, dans le combat comme sur la couche. La couleur qui accompagne le dessin dynamique et fin éclaire ou assombrit selon les besoins les pages de l'histoire. Le tout est d'un esthétisme agréable.
Ce qui n'est pas le cas du scénario... Bien sûr, il est difficile aujourd'hui de renouveler le thème du vampire. Est-ce suffisant d'y ajouter une touche nippone – tellement dans l'air du temps – et un peu d'amour lesbien pour être innovant ? Non, pas vraiment.
Alors ? Le lecteur s'ennuie, il feuillette le livre comme un album de photographies cent fois parcouru, s'extasiant sur tel ou tel détail qui lui rappelle un souvenir d'une autre histoire, d'un autre livre... qu'il a aimé, celui-là.
C.B. Cebulski a tout fait dans le monde de l'édition, depuis traducteur jusqu'à recruteur et éditeur. Il est aussi auteur de plusieurs séries, dont Drain.
Haine comme amour sont immortels
Chinatsu a quatre cents ans. C'est une vampire-ninja, à l'aise dans sa vie et dans son rôle : "Ces gens dont je prends les vies pour me nourrir sont malfaisants. Ils ont tous commis des péchés pour lesquels ils sont finalement punis"... Mais le vrai criminel, celui qui a souillé la jeune fille qu'elle était alors, le tueur qui a assassiné toute sa famille, lui, vit encore.
Depuis sa transformation, elle le recherche, plus ou moins sérieusement. Elle veut se venger et se purifier, mais n'est-elle pas pareille à lui ? N'a-t-elle pas, elle aussi, créé d'autres monstres, d'autres vampires qu'elle pensait tenir par l'amour, non par la haine ? Et si l'esprit de vengeance en habitait un comme il est en elle ?
Une simple beauté esthétique
L'album est beau... Mais à réserver à un public adulte. La dessinatrice fait des merveilles, ses corps de femmes dénudés sont superbes, dans le combat comme sur la couche. La couleur qui accompagne le dessin dynamique et fin éclaire ou assombrit selon les besoins les pages de l'histoire. Le tout est d'un esthétisme agréable.
Ce qui n'est pas le cas du scénario... Bien sûr, il est difficile aujourd'hui de renouveler le thème du vampire. Est-ce suffisant d'y ajouter une touche nippone – tellement dans l'air du temps – et un peu d'amour lesbien pour être innovant ? Non, pas vraiment.
Alors ? Le lecteur s'ennuie, il feuillette le livre comme un album de photographies cent fois parcouru, s'extasiant sur tel ou tel détail qui lui rappelle un souvenir d'une autre histoire, d'un autre livre... qu'il a aimé, celui-là.