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Vikings, tome 1

Laurent Sieurac (Dessinateur), Patrick Weber ( Auteur)
Langue d'origine : Français
Aux éditions : 
Date de parution : 31/03/2010  -  bd
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Vikings, tome 1

Né en 1966 à Bruxelles, Patrick Weber s’oriente vers une carrière de journaliste après des études d’histoire de l’art et d’archéologie. Il est le scénariste de Shangai fusion chez Casterman, la série Novikov pour les Humanoïdes associés, ou encore les Fils de la louve pour Le Lombard. Laurent Sieurac est né en 1974. Il a déjà dessiné trois albums de la série Les Prophéties Elween. Il est aussi le dessinateur de l’adaptation de L’Assassin royal, roman de Robin Hobb.

La seconde guerre mondiale en toile de fond

1944. Un commando de SS explore les profondeurs des forêts à la recherche de la sépulture perdue de Rollon, le premier duc de Normandie. Mille ans après l’arrivée des vikings en terre franque, quel trésor pousse les nazis à remuer ainsi ciel et terre ?

Recruté par la résistance française, Pierre Le Bihan, brillant archéologue, doit replonger dans l’histoire de Rollon et en dénouer les mystères pour contrer les allemands. Aidé de Joséphine, une jeune et jolie résistante, il n’a d’autre choix que d’affronter l’occupant et de découvrir avant lui un secret dont dépend l’avenir du IIIème Reich et l’issue de la Seconde Guerre mondiale.

L’archéologie mise à contribution

Le récit se place sur deux lignes : la Seconde Guerre mondiale et la période agitée du Moyen-Âge, avec la création du duché de Normandie. L’auteur reprend les circonstances de l’accession de Rollon à son titre et les liens avec la religion chrétienne. Un parallèle est fait avec la Seconde Guerre mondiale, où les différents groupes en présence sont à la recherche de la sépulture du duc, qui contiendrait un objet susceptible de changer le déroulement de la guerre.

Les dessins sont corrects sans être extraordinaires, les personnages ayant tendance à se ressembler. Le tout manque un peu de dynamisme, mais le récit qui mêle histoire, ésotérisme et légendes est suffisamment cohérent pour retenir l’attention. Les amateurs d’Indiana Jones et de lutte contre les nazis accompagnée d’énigmes archéologiques peuvent jeter un œil sur une bande-dessinée qui ne manque pas de qualités, mais dont on attend de voir la deuxième et dernière partie pour se faire une idée précise.

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