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Zamarat

Benoît Sokal (Scénariste), Jean-François Bruckner (Coloriste), Brice Bigonon (Dessinateur)
Cycle/Série : 
Langue d'origine : Français
Aux éditions : Collection :
Date de parution : 31/03/2007  -  bd
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Zamarat

Pour Brice Bingono, Paradise est la première série de Bande dessinée. Une aventure qui vient compléter la sortie du jeu vidéo Lost paradise en 2006. au scénario, on retrouve Benoît Sokal qui a déjà pas mal flirté avec le jeu vidéo pour Syberia ou bien encore L’Amerzone. Il pourrait également participer à l’adaptation sur console et ordinateur d’un jeu tiré du chef d’œuvre d’Enki Bilal : La trilogie Nikopol. Du côté de la BD, il a signé également la série Canardo qu’il dessine et qu’il scénarise lui-même.
 
Une mine bien mystérieuse...
 
Cela fait maintenant plusieurs semaines que Malkia est à la recherche de son père, roi d’un pays africain imaginaire en pleine révolution. En essayant de traverser une rivière en crue, Malkia est emportée par les eaux et se retrouve inconsciente près d’une mine de diamants. Elle y apprend qu’on a repéré dans les souterrains une panthère noire, sa panthère ! Une nouvelle qui la pousse, elle aussi à descendre dans la mine pour récupérer l’animal. Elle y découvre un monde étrange et des petits trafics pas très catholiques.
 
Un épisode pour rien ?

 
Le style graphique de cet album est une nouvelle fois superbe. Brice Bingono fait des merveilles avec une touche portée sur le dessin animé mais aussi des cases plutôt simples (les fonds sont souvent unis derrière les personnages) et un joli travail sur les expressions des personnages. Il bien servi au niveau des ambiances par Jean-François Bruckner dont les tons rouges-roses à l’extérieur de la mine et verdâtres à l’intérieur transmettent bien l’atmosphère étouffante et lourde d’une saison de pluie d’une part et l’atmosphère oppressante et sombre des profondeurs d’autre part. Malheureusement c’est plutôt au niveau du scénario que le bat blesse car on a l’impression de piétiner un peu au niveau de l’intrigue générale en attendant la sortie du quatrième et dernier tome. Zamarat ne révèle que finalement assez peu d’informations notamment sur la filiation de Malkia et du roi Rodon, sur Malkia elle-même ou sur l’état général du pays. Tout juste sait-on que Rodon est de plus en plus isolé. Espérons que cet album ne sera pas qu’une distraction dans la tétralogie et que certains éléments se révèleront capitaux pour le final qu’on souhaite étonnant.

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