Eric Corbeyran, auteur de bande dessinée marseillais qui a signé plus de 200 albums, collabore pour  Le Pouvoir du Capricorne et La Malédiction du Verseau avec respectivement Alexis Robin, dessinateur issu de l'institut Belge de Saint-Luc et Vukasin Gajic, le dessinateur d'origine serbe à qui l'on doit notamment  Le Monde Alpha paru aux Editions Soleil en 2006.

 

 

Jonathan Silver, le gouverneur de Californie, part favori dans la course aux élections présidentielles américaines. Son ascension extraordinaire, il la doit à son fameux talisman qu'il porte toujours sur lui et qui lui confère le pouvoir de séduire lors de chacun de ses discours. Mais comme dans les autres albums le talisman est convoité par un personnage énigmatique... Celui-ci orchestre une belle supercherie pour s'en emparer. Quel sera alors le destin de Jonathan sans son pouvoir ?

 

 

Céleste Bonnaire est maman d'un fils qu'elle adore. Elle est donc prête à tout pour se venger du châtelain responsable de la plongée dans le coma de son enfant, quand bien même cet homme n'en n'a pas conscience...

 

 

Dans Le pouvoir du Capricorne, on est surpris de relire de bout en bout une scène à l'identique de La Technique du Scorpion. On note que le fameux personnage énigmatique prend de l'importance. En même temps, la collaboration avec le dessinateur Vukasin nous transporte dans un univers jamais vu jusqu'à présent dans la série.

 

On se demande donc si Corbeyran ne nous aurait pas finalement emmené dans une nouvelle uchronie dont les mondes se déclineraient selon le signe du Zodiaque. Mais si la lecture successive des différents albums interroge sur la volonté de l'auteur, il n'en reste pas moins que chaque volet jouit de son intérêt propre et peut se lire séparément du reste de l'oeuvre, chacun d'entre eux constituant une fable intéressante qui met en relief les caractéristiques personnelles des différents signes astrologiques.