Après avoir été ressuscitée dans le tome un, Rachel doit faire face à un accident qui a plongé dans le coma sa tante, et tué son amie Jet… le corps de celle-ci est récupéré par un thanatopracteur, Earl, une de ses vieilles connaissances. Earl avoue son amour au cadavre… qui ressuscite.
Reste qu’un esprit assassin rôde et a pris le contrôle de la petite Zoé, qui a déjà tué sa famille. Derrière tout cela, il y a une femme prénommée Lilith. Elle emmène Rachel près du lieu de sa résurrection, là où une centaine de sorcières (dont Lilith faisait partie) ont été massacrées au dix-septième siècle. La sorcière ne veut rien d’autre que se venger de leurs descendants : Rachel va-t-elle se joindre à elle ?
Des limites d’une démarche
Rachel Rising est bien dessiné : on retrouve ici le goût de Terry Moore pour les récits lisibles au découpage rigoureux. C’est du côté de l’histoire que cela pêche : pourquoi avoir choisi une énième variation sur le thème des sorcières de Salem (avec Lilith en prime), mâtiné de morts-vivants (la mode du moment) et d’esprits malins ?
Au bout de deux tomes, la mayonnaise a du mal à prendre, les péripéties, très convenues, s’enchaînent. Au final, l’amateur aura droit à une série bien exécutée (Terry Moore a du talent) mais manquant terriblement d’originalité. C’est dommage.