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Le Sang du Serpent

Brian Stableford ( Auteur), Benjamin Carré (Illustrateur de couverture)
Aux éditions :   -  Collection : 
Date de parution : 31/05/00  -  Livre
ISBN : 2290302694
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Xavier   - le 27/09/2018

Le Sang du Serpent

Avant de vous parler de ce livre, laissez-moi tout d’abord vous raconter comment se passe une distribution de nouveautés à lire pour ce site.

Ça se passe comme ça...

Notre vénéré rédac-chef nous rassemble un soir, de préférence à la fin d’une harassante semaine de travail. Son but : nous refiler le maximum de pavés à ingérer à sa place. Commence alors une empoignade où chacun se bat pour prendre le tout-ch’ti-qui-se-lit-vite… Mais voilà, c’est la loi du plus fort, du plus gros et du plus roublard*. Obligés de s’organiser afin que l’amitié qui nous lie depuis des années ne vole en éclat, nous avons mis en place moultes stratagèmes. Nous avons tout essayé :

  • le championnat de Bomber Man : réseau trop compliqué à gérer
  • le bras de fer belge : trop violent
  • le chat par internet : logistique trop lourde
  • le concours de longueur de stouquette : veto ET motion de censure de la gent féminine d'ActuSF
  • le " trois petits cochons sont pendus au plafond… " : mais personne ne se souvenait de la suite

En général, passé quatre heures du matin, un compromis est trouvé : tirer à la courte paille (bon c’est vrai, on aurait pu y penser plus tôt…) ! Voilà donc pourquoi m’est échu Le Sang du Serpent (573 pages ¼ au garrot) annoncé en plus comme le premier volet d’une trilogie " épique ". Mauvaise pioche.

Car il faut quand même parler du roman

Certes ce préambule pourrait vous amener à penser que ce livre m’a fortement déplu, c’est faux. Il est seulement beaucoup trop long à mon goût. Sans être allergique aux gros bouquins, 250 pages auraient amplement suffi pour celui-ci.

L’histoire est bonne (quoique classique) : nous sommes sur une planète semblable à la Terre où les colons ne se souviennent de leurs origines que sous forme de contes et légendes déformés par le temps.

Stableford tisse le destin d’une demi-douzaine d’hommes et de femmes dont les vies vont se croiser, se séparer et se retrouver pour le dénouement. Outre le fait que la narration donne au lecteur l’impression de faire du sur place, ce sont des personnages hauts en couleurs et finalement assez attachants que nous suivons. Voici quelques ingrédients du cocktail : un prince cartographe et vagabond condamné à une mort affreuse par une princesse-sorcière en mal d’émotions fortes ; le prince des voleurs qui réussit le casse du millénaire ; un honnête commerçant avide de connaître tous les secrets du monde ; une aventurière ayant possédé de curieuses graines qui ne poussent que dans de la chair vivante ; des hommes-serpents méconnus des hommes ; des Dragomites : légendaires insectes tenant de la guêpe et de la fourmi ayant, dit-on, fait alliance avec certains humains…

Bref, la richesse du monde et de ses habitants fait pardonner - avec le recul - les nombreuses redondances de l’œuvre (on comprend vite que c’est super important pour la conclusion que la princesse ait du sang de serpent dans les veines).

Pour finir, il est quand même fort Brian, parce que voyez-vous, je crois bien que j’ai envie de lire la suite. N’est-ce pas là le principal ?

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