Voici venu du fin fond de l'hyperespace, Le Guide surfant sur les univers parallèles Et faisant fi des paradoxes temporels Conclura ici la saga du grand Douglas. D'alexandrins bancals composés sur clavier Cette ode, ô grand Douglas Adams, t'est destinée. Disparu depuis peu de notre triste monde Egayant tout d'abord celui-ci par les ondes, De la trilogie fameuse voici le cinquième Et dernier qui m'inspire les vers de ce poème… D'alexandrins bancals composés sur clavier Cette ode, ô grand Douglas Adams, t'est destinée. Orphelin, pareil à tous les autres routards Je te dois la vision unique et un brin barbare De notre chère planète, réduit (si c'est la planète, c'est réduite) en miettes Par ces cons de vogons qui se disaient poètes D'alexandrins bancals composés sur clavier Cette ode, ô grand Douglas Adams, t'est destinée. De notre bonne vieille boule d'air, d'eau et de terre Ne restera plus une trace dans l'univers A part l'unique et inique mention dans le guide : " Globalement inoffensive ", la honte, le bide… (hum…) D'alexandrins bancals composés sur clavier Cette ode, ô grand Douglas Adams, t'est destinée. |  | Des deux milles signes que cet hymne doit comporter Je n'en suis qu'à la moitié, et l'inspiration Vient à me manquer comme à un poète vogon. Si c'était malheureusement définitif, Par mon rédac'chef je me ferai engueuler, Et lui, il est pas vraiment " Globalement inoffensif "… D'alexandrins bancals composés sur clavier Cette ode, ô grand Douglas Adams, t'est destinée. Grâce à Zarkon, la muse ne m'a pas délaissé Et cette ode je vais pouvoir enfin achever En glorifiant le nom de celui qui a donné La réponse à la grande question de l'univers : " 42 ", ma foi, ça valait bien quelques vers… D'alexandrins bancals composés sur clavier Cette ode, ô grand Douglas Adams, t'est destinée. Bref, si vous aimez les non-sens, les calembours Les gros délires et les quatre premiers volets Alors vous ne serez pas déçus car toujours Et encore Douglas Adams vous fera marrer. D'alexandrins bancals composés sur clavier Pourquoi, ô grand Adams, t'es-tu déjà barré ? Car à l'instar des œuvres de Brown et Sheckley Avec ton fameux cycle, je me suis bien poilé ! |