Sans Diocèse Fixe

Sans Diocèse Fixe

Sept ans que les fans l'attendaient. Voilà sept ans que Maëster ne nous avait pas gratifié d'un nouvel opus de Sœur Marie Thérèse. 2001 est donc l'année du retour de la sœur la plus rock'n'roll de la bande dessinée. A noter que Maëster est aussi le " papa " de la série Obsédé sexuel et de Meurtres fatals. Mais qu'a-t-il donc bien pu faire pendant tout ce temps ?

Sept ans, l'âge de raison ? Nân...

En sept ans d'absence, Sœur Marie Thérèse n'a pas changé d'un poil. D'ailleurs un joyeux " Vade rétro ta race " en page d'accueil annonce tout de suite la couleur. La bonne femme est toujours aussi distinguée… Et ce n'est pas plus mal. Après ses dernières aventures, voilà que les instances religieuses veulent fermer sa congrégation d'adoption : "Les petites sœurs du pardon" et envoyer notre sœur dans une Abbaye en Bourgogne. Non que Sœur Marie Thérèse soit véritablement contre (il y a quelques crus fameux par là-bas…), mais elle n'entend pas laisser le champ libre à de méprisables promoteurs immobiliers. Avant qu'ils ne puissent faire main basse sur le quartier et la congrégation pour en faire un pôle d'activités industrielles et commerciales, ils devront passer sur le corps de la bonne sœur. Et vu le morceau, ils ne sont pas au bout de leur peine…

Ca sent bon le pinard, le canabis et le camembert

Pour attaquer un Sœur Marie Thérèse, il ne faut pas s'attendre à un humour délicat… Celui de Maëster sent bon le pinard, le cannabis et le camembert. Quelque part, on aurait presque été déçu si cela avait été le contraire dans ce cinquième tome. Rassurez-vous, ce n'est pas le cas. Sœur Marie Thérèse est déchaînée pour notre plus grand plaisir. A ne pas manquer, le combat final contre un Jésus revenu d'entre les morts avec des pouvoirs de super-héros.