La Voie du voleur
Si vous connaissez Pierre Grimbert, c'est peut-être pour Le Secret de Ji. Ce remarquable roman de fantasy a eu un énorme succès et par ailleurs, quelques prix, dont celui d'Ozone en 1997. Mais cet auteur francophone est également célèbre pour ses romans jeunesse. Avec La Voie du voleur, il exploite un genre qu'il connaît bien puisqu'il nous emmène dans un monde rempli de nabots, d'elfes et hélas, de Gobelins.
Quand la fiction dépasse la réalité
Gregory, comme tous ses copains, rêve de s'acheter la nouvelle console de jeu Dreamstation. Alors quand une grande surface décide de faire une promotion, pas question d'hésiter, il faut foncer. Raclant les fonds de poche, Gregory se procure la console avec un jeu vidéo en cadeau Last Gambit. De retour à la maison, il ne peut s'empêcher de l'allumer. Il insère le disque et un étrange message apparaît: surtout ne quitte jamais le jeu en pleine partie. La partie n'est pas très passionnante: il joue le rôle d'un nabot, un drôle de lutin malingre.
Gregory quitte la partie sans la sauvegarder, mais de toute façon il s'enfiche car demain il ira échanger le jeu avec un autre. Pourtant, le monde réel commence à basculer. Peu à peu, Gregory se retrouve dans la peau du nabot du jeu
Comment revenir dans la réalité? Une aventure pleine de péripéties l'attend
Un roman d'aventures bien agréable
Voilà une intrigue bien agréable et bien racontée. On peut compter sur la belle plume de Pierre Grimbert pour emmener les enfants dans une série de péripéties plus rocambolesques les unes que les autres. Certes, l'histoire est plutôt classique, mais comme toujours cela fonctionne. Comme il se doit, on y retrouve les personnages de la fantasy classique: les elfes, les humains, les gobelins
Le héros n'a rien du grand guerrier, mais ressemble plutôt un gamin ingénieux et courageux. Ce livre plaira sans aucun doute aux enfants avec toujours les petits plus de la collection Cadran bleu, de chouettes illustrations accompagnant admirablement bien l'histoire.