Le Psychopompe

Le Psychopompe

Le Comte Gusoyn se réveille en Enfer. Sa femme et son fils sont tués sous ses yeux, et lui-même est damné. Il est enrôlé comme démon supérieur dans la légion de l'archange Lucifuge Rofocale, seigneur du domaine des Trompes, qui part en guerre contre le domaine des Ténèbres dirigé par Astaroth. Alors qu'il fuit un adversaire trop puissant, Gusoyn fait une découverte capitale : la légendaire porte de la Terre... Mais il est arrêté pour trahison, et rétrogradé au rang de simple démon.

Devenu une créature de l'Enfer, Gusoyn part au combat et trouve "la Porte de la Terre". Finalement ramené dans les profondeurs infernales par d'autres damnés, Gusoyn est jugé pour trahison, et paye le prix de son méfait en retrouvant son statut de simple démon, privé de ses pouvoirs d'antan...

Dessinateur option satanisme

Gabriel Delmas est né en 1973. Il voyage dans la BD avec Druillet, Mignola, Corben, Bézian, Aristophane, univers torturés et sombres mais toujours servis par un graphisme jeté et nerveux. Après un passage par la faculté de lettres et les Arts dDo de Paris, il commence à travailler dans la peinture et l'art vidéo, tout en remplissant des carnets de dessin dans les salles de dissection et les musées d'anatomie. Cohabitant depuis dix ans avec le Comte Gusoyn (personnage central du Psychopompe) par carnets interposés, Delmas est aujourd'hui un spécialiste de la démonologie et du satanisme. Il a construit son récit en multipliant les à-plats de noirs pour confiner ses personnages dans un enfermement continu.

Un BD un peu... particulière...

Delmas se reconnaît dans les mythiques Chants de Maldoror de Lautréamont mais aussi dans les oeuvres des grands écrivains fantastiques tels que Baudelaire, Lovecraft ou encore Blackwood. Côté peinture, les univers tourmentés de Goya, Géricault et Bacon ainsi qu'une pléiade de films d'horreur ont leur part de responsabilité dans les décors du Psychopompe

Bon ce n'est pas à la première lecture que je me suis décidé à commencer ma chronique mais au bout de trois ! Je n'ai pas réussi à comprendre toute la complexité et la noirceur. Après une première réaction de rejet, j'ai trouvé un univers très obscur et intéressant mais qui demande plus d'approfondissement. La seule chose qui est sûr c'est que c'est une œuvre à ne pas laisser entre des mains trop innocentes…