Les Conquérants de l'Impossible Tome 1 : L'Eclair qui effaçait tout

L'Éclair qui effaçait tout

Auteur belge né à Paris, Philippe Ebly a adressé en 1971 à Hachette jeunesse, Destination Uruapàn, le premier volume de la série Les Conquérants de l'impossible: 18 aventures (auxquelles il rajouta par la suite deux nouveaux tomes) mettant en scène trois jeunes adolescents. Cette série fut traduite en plusieurs langues, partiellement rééditée et plébiscitée notamment par les professeurs de français. Les éditions Degliame ont entrepris de rééditer une partie de ces romans. En sa qualité d'ingénieur métallurgiste, Philippe Ebly introduit de nombreux éléments scientifiques dans ses récits. Il a également écrit deux autres séries: Les Évadés du temps et Les Patrouilleurs de l'an 4003.

Prisonniers de la Rome Antique

Un soir d'orage, le professeur Lorenzo invite Raoul, Marc, Serge, Xolotl et Thibaut venus camper en Italie à se réfugier chez lui. Mais s'ils sont à l'abri de la pluie, les jeunes campeurs ne sont pas protégés des effets spéciaux et indésirables que le champ électromagnétique peut avoir sur l'attirail du savant. C'est ainsi que Serge et Xolotl se réveillent dans la Rome Antique. Il va leur être périlleux de survivre dans cette société de l'an 117 dans laquelle ils ne peuvent guère que devenir esclaves. Pendant ce temps leurs amis mettent tout en œuvre pour les ramener à leur époque.

Plaisant cours d'histoire latine

Les épisodes modernes de l'histoire ont mal vieilli: le roman était à l'origine publié dans la Bibliothèque verte à côté des six compagnons et cela peut dérouter les lecteurs gavés de nouvelles technologies et de jeux vidéo. Par contre, l'épopée de Serge et Xolotl dans les ruelles poussiéreuses de Rome et les sombres intrigues des pouvoirs en place a conservé un charme indéniable. Il n'y manque rien: rebondissements multiples, émois amoureux, amitié sacrée. Du coup, on dévore la fresque historique qui sert de toile de fond. Sans doute plus plaisant à parcourir que les manuels de civilisation latine!