Léopold et Tiamat

Léopold et Tiamat

Lorsqu’on évoque Eric Liberge, la série Mardi Gras Descendre vient tout de suite à l’esprit. Surtout, on se souvient de cette histoire complètement folle et décalée dans l’univers du purgatoire publiée aux éditions Dupuis. Mais Eric Liberge c’est aussi un style étonnant développé dans Tonnerre Rampant (Soleil). Un dessin peu courant qui a ses fans et ses détracteurs et que l’on retrouve dans Le Dernier Marduk.

Une cité en perdition

Dans la force de l’âge, Léopold est envoyé par le Bureau des Mines pour résoudre le mystère de Krpeliany. Une cité qui se meurt un peu plus chaque jour. Un mal étrange ronge ses murs et fait s’effondrer des quartiers entiers en quelques heures. Léopold ne sait pas encore qu’en acceptant cette mission, il va plonger dans un enfer terrible. Ses nuits ne seront plus jamais les mêmes…

Un style, une patte !

Ces deux albums d’Eric Liberge se caractérisent par ce style inimitable qu’on retrouve dans Tonnerre Rampant. Tout en noir et blanc, son dessin est ici simplement un peu moins torturé. On aime ou on déteste. Il n’y a pas de juste milieu. Mais si on aime, ces deux albums sont un régal. Vraiment. D’autant plus que le petit format choisi par P.M.J. est très agréable à lire. Et on lui pardonne facilement les petites errances d’un scénario qui n’est pas pleinement convaincant. Une œuvre à découvrir, même si on la conseillera plutôt aux amateurs de l’auteur.