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La Secte des Techno-Evêques

Alejandro Jodorowsky (Scénariste), Fred Beltran (Coloriste), Zoran Janjetov (Dessinateur)
Aux éditions : 
Date de parution : 30/04/03  -  BD
ISBN : 2731662492
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thomas   - le 31/10/2017

La Secte des Techno-Evêques

Les aventures d'Albino continuent. Pendant son long voyage avec ses disciples vers la terre promise, il poursuit la rédaction de ses mémoires. Après être sorti vainqueur de la planète des Bourreaux, en devenant le plus cruel d'entre eux, il doit maintenant subir l'initiation des Techno-Evêques. Pendant ce temps, sa mère et sa sœur se retrouvent esclaves sur une lointaine planète barbare. C'est avec des rayons psychiques et des robots guerriers que les Techno-Evêques accueillent le jeune Albino. Mais Albino a maintenant la possibilité d'invoquer la puissance des Bourreaux galactiques et la riposte est sans appel. Devant un tel déchaînement de puissance, les Techno-Evêques capitulent. Pourtant le danger est encore là car Zombra, un vampire cosmique, utilise les jeux vidéos pantechnos pour annihiler toute résistance à son pouvoir…

Jodorowsky, ce monstre sacré...

Alexandro Jodorowsky est chilien. A 24 ans, il s'embarque pour la France et atterrit chez le Mime Marceau pour qui il composera de nombreuses pantomimes. En 1965, il retourne en Amérique du Sud où il crée le théâtre d'avant garde de Mexico et se lance dans le cinéma. Déçu par le 7ème art, il se tourne vers le 9ème et se lance avec Mœbius dans les aventures de John Difool et de L'Incal. Il devient alors l'un des premiers scénaristes de bande dessinée en Europe. Dès lors, la légende de Jodorowsky est lancée (Alef-Thau, Le Lama Blanc, Diosamante…). Mais c'est aussi un romancier et un poète publié internationalement.

Zoran Janjetov s'est, lui, lancé dans la BD avec Alexandro Jodorowsky sans jamais s'en écarter. On lui doit les dessins des séries John Difool, Avant l'Incal et Les Technopères.

De la répétition naît la déception

Déception : c'est le seul mot qui me vient à l'esprit. Rien à redire sur les dessins ou les couleurs qui sont toujours aussi sublimes mais le scénario… Vraiment, ça devient une série pour ménagère de moins de 50 ans. On suit comme à chaque album les différents membres de la famille d'Albino. Et c'est le même schéma qui se répète : Albino change de classe et ses parents déménagent. C'est un résumé caricatural mais pourtant c'est l'impression que cela donne. Il serait dommage que la série dure trop longtemps car on va se lasser plus vite que pour les Métabarons.

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