Le Château dans le ciel
Hayao Miyazaki est un scénariste de manga très connu au Japon. C’est avec Mon voisin Totoro qu’on le découvre en France. Mais surtout, ses derniers dessins animés lui ont permis d’être très apprécié auprès du public français. En effet, Princesse Mononoké et Le Voyage de Chihiro sont de véritables chefs-d’œuvre de l’animation.
Un matin, une fille vous tombe dans les bras …
C’est en rentrant de la mine que le jeune Pazu fait une étrange rencontre. Il aperçoit, tombant du ciel, une jeune fille. Ce qui est curieux c’est que cette jeune fille tombe très lentement, elle paraît flotter, entourée d’un halo bleu. Sheeta est en fait tombée d’un dirigeable où elle était retenue prisonnière et c’est lors d’une attaque qu’elle en a profité pour s’enfuir. Elle flotte grâce à une pierre qu’elle porte autour du cou qui appartenait à sa mère. Sheeta n’est pas une fille comme les autres, elle est la dernière descendante des seigneurs de Laputa. Une vieille légende est rattachée à ce nom, Laputa est une cité volante que des humains ont créée grâce à une énergie mystérieuse et c’est cette énergie que les kidnappeurs de Sheeta veulent récupérer. Pazu est fasciné par cette histoire et il décide alors de partir à la recherche de cette cité volante avec sa nouvelle amie. Mais ils ne sont pas seuls, des hommes aux lunettes noires et une bande de pirates sont aussi sur les traces de la cité et il semble que la clé soit la pierre que porte Sheeta. Commence alors une folle course poursuite qui les entraîne par monts et par vaux à la recherche de Laputa.
Un des premiers Miyazaki à découvrir
C’est en 1986 que ce manga à vu le jour au Japon. En effet, c’est l’un des premiers de Miyazaki et ça se voit. On retrouve un dessin simple, des traits fluides et un peu naïfs. Mais c’est le style de l’époque. Il est certain que ça n’a rien à voir avec les mangas d’aujourd’hui mais pour ceux qui aiment les rêves et les belles histoires, ils seront servis. Je pense quand même être passé à côté de beaucoup de symboles propres à la culture japonaise mais cela ne m’a pas empêché d’apprécier à sa juste mesure ce manga malgré le sens de lecture qui n’est pas la même que la nôtre.