La Survivante
On ne connaît pas grand chose de Gilles Fontaine. Il inaugure cependant un nouveau cycle dans la collection qui avait publié La Trilogie d’Arkandias d’Eric Boisset.
Un matin, plus personne…
Lorsque Lisa se réveille un matin qu’elle croyait identique à tous les précédents de sa courte existence, elle ne sait pas encore que tout son univers va basculer. En effet, elle se retrouve toute seule à la maison, ses parents et son frère étant apparemment partis avant son réveil. Bien vite, elle se rend compte que non seulement sa famille a disparu, mais aussi ses voisins: à part elle, toute la ville a été enlevée en une seule nuit!
Elle va devoir survivre par ses propres moyens, chercher un endroit où l’électricité marcherait encore, trouver sa nourriture… Pas facile de faire tout ça lorsque l’on est une adolescente habituée au confort de la vie moderne et franchement compliqué lorsqu’en plus, les animaux du zoo se sont enfuis et ont fait de la ville abandonnée leur territoire.
Vraiment seule ?
Lisa va se raccrocher à l’espoir de n’être pas définitivement seule au monde. Il doit forcément y avoir d’autres personnes qui, comme elle, ont pu échapper à la Disparition...
Une ouverture accrocheuse
Gilles Fontaine nous livre un roman vif qui ne laisse pas de répit, malgré une ou deux maladresses ou incohérences qui peuvent énerver. Par exemple, lorsque Lisa tente de joindre ses parents par téléphone (page 8), les communications ne sont pas en dérangement. Par contre, elles ne fonctionnent plus lorsque Manu lui raconte son histoire (page 123).
Néanmoins, ces anicroches sont vite reléguées à l’arrière-plan et le lecteur est pris par le récit de la première à la dernière page. Qui a fait disparaître toute la population? Dans quel but? Ont-ils été seulement enlevés? Ou pire, tués? Comment Lisa va-t-elle pouvoir faire face? Autant de questions qui restent en suspens et dont on a hâte d’avoir les réponses… À quand le prochain épisode?