Océan sans eau
Au premier abord, Les Mémoires mortes semblent nées sous de bons auspices. Avec Denis Bajram et Valérie Mangin au scénario, la série possède les auteurs de deux des gros succès des Humanoïdes associés : Le Fléau des Dieux et d'Universal War One. Une alliance complétée par Lionel Chouin qui fait ici ses premiers pas de dessinateur dans le monde de la BD. On pouvait difficilement imaginer meilleur entourage…
Un puissant dans un corps d’enfant
Anton Burks est un homme prudent. Alors que le monde courrait à sa perte, il a réussi à coder son cerveau dans une machine et prendre possession du corps d’un enfant six cents ans plus tard. Enfermé dans une salle sous la ville de New York, il a bénéficié d’un concours de circonstances pour s’emparer de l’esprit d’Abram du haut de ses neuf ans. Dehors la Terre est retombée dans le Moyen-Âge. La civilisation et la technologie ont été balayées par l’obscurantisme et une guerre nucléaire. Dans ce contexte, Anton/Abram est accueilli comme le messie, celui qui vient du passé et qui était annoncé par le prophète d’une nouvelle religion. De nouvelles foules à contrôler et un nouveau défi pour l’ancien milliardaire et homme d’affaires.
A suivre
Après les aventures du tome un et la mise en situation, ce tome deux sonne comme un nouveau départ. Si on retrouve certaines préoccupations mystiques et religieuses de nos deux compères, Mangin et Bajram, on serait bien en peine de porter un jugement définitif sur la série. C’est trop tôt. Il leur reste encore beaucoup à explorer et à dire. On pardonnera donc les petits détails qui agacent en attendant la suite.